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 Présentation d'Océan

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Océan Friedrich

Océan Friedrich
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♥ Citation:: La guerre rode, ferme les yeux pendant que, assise, je contemple la nuit.
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MessageSujet: Présentation d'Océan   Présentation d'Océan EmptyDim 2 Juin - 12:22



Océan (& Meil)

Informations

Nom : Friedrich

Prénom(s) : Océan

Âge : 16 ans

Sexe : Féminin

Nationalité : Apparemment Las Vegas

Groupe : Freedoom

Rang : Mutant

Métier :

Pouvoirs/Capacités : Téléportation. Se débrouille au tir et en combat rapprochée. Effets secondaires de la bombe expliqués dans caractère.
Présentation d'Océan Sans_t11

feat : F.D.E.

Psychology

Océan est une fille qui se tient le plus à l’écart possible de la population, pour ne pas subir les mauvais traitements ou les insultes des autres. Il faut bien garder en tête que si elle s’est incrustée dans la Freedom, c’est parce qu’il y a vait des gens comme elle, des mutants. Elle rend le plus service possible et se montre très vague en ce qui la concerne. Personne ne sait depuis combien de temps elle est là, si elle fait officiellement partie de la Freedom, et lorsqu’on essaye de lui poser la question, elle se téléporte ailleurs. Elle souffre terriblement de sa solitude, mais a appris à faire avec, et s’est faite à l’idée d’être un monstre. Car depuis son enfance, c’est bien ce qu’elle croit. Elle ne déteste pas la T-Corp, tout simplement parce qu’elle ne voit pas quoi leur reprocher au juste. Sa mutation ? Tant qu’il y a des gens comme elle, qui la repousse moins parce qu’elle est comme eux, ça lui convient parfaitement. C’est grâce à cette bombe, au fond, qu’elle a un foyer, et son pouvoir est une source de réconfort, et il est bien pratique. Sinon, elle n’est pas méchante, Océan, juste un peu méfiante. Le pire ennemi de l’homme n’est-il pas l’homme lui-même ? N’est-ce pas des individus de sa propre espèce qui l’ont impitoyablement fait souffrir et culpabilisé toute sa vie ? N’est-ce pas un simple chat qui la en grande partie sorti de sa si profonde tristesse et solitude ? Non, les humains ne lui ont jamais été d’un grand secours. Quelques uns, peut-être, lui ont adressé un petit sourire timide, une parole douce, du réconfort ? Ce qu’elle aimerait ? Rencontrer le chef des Tex Corp, car il semblerait que ce soit un monstre, lui aussi. S’intégrer à la société, trouver des personnes assez compatissantes pour lui permettre de remonter à la surface lorsqu’elle est tombée trop profondément dans le désespoir ? Non, elle y a déjà renoncer. Survivre, frapper, se battre pour se battre dans ce monde cruel. Oh, aucun doute, elle peut-être douce, gentille et tout le tralala, elle aussi. Mais à quoi bon avec les gens qui la briment ?

Appearance

A quoi bon la détailler de fond en comble ? Pourquoi ne pas passer plutôt à ces particularités? Bon, je vais essayer de vous la décrire. Sa peau très pâle, presque translucide, fait ressortir ses yeux. Parlons-en, d’ailleurs, de ces yeux. De son regard, en particulier. Ce regard, si insistant, qui vous dévisage. Comment vous transmettre cette impression qui vous hante à son souvenir ? L’impression d’être mis à nu, de ne rien pouvoir cacher. L’impression de ne pas pouvoir mentir. Il vous transperce, vous marque au plus profond de vous-même. Vous fouille, guette chacune de vos expressions, réactions… Autrefois, elle les avait tout les deux d’un bleu étrange, comme l’océan. Bleu clair sur les bords, et de plus en plus foncé à mesure que vous regarde vers sa pupille noire. Cela lui donnait un regard si profond aussi… Mais à présent, l’un d’entre eux est très souvent caché. Est-elle devenue borgne ? Cela n’enlève rien à l’intensité de son regard, certes, mais tout de même… En réalité, elle garde l’un de ses yeux caché, car depuis la bombe, lorsqu’elle ouvre ses deux yeux, ils deviennent rouges sang, et sont aussi profond qu’effrayants. Sa chevelure noire encadre son visage et la met en valeur, bien qu’il ajoute encore une touche de sombre dans sa personne. Elle est de taille moyenne, et sa force surprend parfois, bien qu’elle ne soit pas très marquée, à cause de sa faible corpulence. Et son chat est toujours avec elle.

Storyline

Une petite musique avec?
Arianne, Mère d’Océan, 21ans, environ neuf mois avant sa naissance : Quand je lui ai annoncé la nouvelle, il n’a pas hésité une seule seconde. Il m’a craché dessus, au sens propre de la chose, et s’en est allé. Pourtant, l’idée était de lui au début : ne pas employer de moyens de contraceptions, pour voir. J’y avais réfléchi un semaine, et puis je m’étais faite à la suggestion d’avoir un enfant de lui. Mais il est plutôt du genre à se lasser rapidement. Quand je lui ai dit que je voulais bien, il était si joyeux que je me suis sentie fière et heureuse de bientôt pouvoir devenir maman à ses côtés. C’est pourquoi je n’ai pas tout de suite compris qu’il m’avait bel et bien quittée. J’aurais pu avorter, mais ç’aurais été gâcher une vie; et ça, je ne pouvais l’accepter. D’autant que je l’aimais déjà, cet enfant dans mon ventre là ! Et en plus, il allait sûrement revenir.

J’ai compris pourquoi il avait réagi de manière aussi brutale, inattendue et plutôt violente. Il s’est trouvé depuis assez longtemps une autre femme. Ou plutôt trois, devrais-je dire. Et il a fait la même suggestion à moi qu’à toutes! Celle de ne point utiliser de moyens de contraceptions, je veux dire. Et il ne pensait pas qu’elles accepteraient toutes. Pour moi, ce n’est finalement pas vraiment un problème, selon moyens j’entends. J’ai un boulot au moins. Je me déplace beaucoup, mais au moins j’en ai un. Et j’ai même obtenu un congé maternité! J’ai entendu dire que les autres n’avaient pas vraiment eu cette chance. En tout cas, elles ont toutes avortées. A par moi. Il bouge, des fois. Je suis heureuse de ne plus être avec lui. Il était vraiment hypocrite, et puis cette vie dans mon ventre me passe un baume sur le cœur, et me redonne même courage. J’ai vraiment hâte.

Infirmière, 33ans : C’y était vraiment éprouvant. J’y ai aidé à sortir le bébé. C’y ai toujours éprouvant ce genre de moment. Mais là, c’y était vraiment…. Incroyable. Le bébé est une fille, mais on me l’avait dit, donc pas vraiment de surprise là-dessus. Mais lorsqu’on l’y a sorti de son abri, le nourrisson ne l’y a même pas pleuré ! La gamine, au début elle respirait même pas. Et puis quand on y a décidé qu’on allait y faire quelqu’chose elle a aspiré d’un coup ! Très fort et très longtemps ! J’y avais jamais vu ça ! J’ai cru qu’elle allait pas s’y arrêter d’aspirer ! Et puis elle s’est arrêtée, et a aspirer en grandes goulées, comme un poisson hors de l’eau ou un coureur à la fin d’y sa course ! Sa respiration s’est stabilisée, et alors qu’on y allait pour la mettre au sein d’y sa mère pour qu’elle y tète, elle y a ouvert grands ses yeux, et m’a regardé. C’y était pas très long, mais… Son regard il m’a mis pas à l’aise. Elle m’a vraiment dévisagé. C’était mignon et en même temps j’avais l’impression qu’elle lisait dans moi ! Et on s’est regardé dans les yeux, toutes les deux, un p’y tit moment ! Les yeux dans les yeux. C’était beau. Mais on y a orienté sa tête vers sa mère pour la mettre contre elle, et la petite a posé son regard sur sa maman. Elle aussi a eu l’air bouleversée. Et s’y ai pas qu’à cause de sa naissance, j’y vous le jure ! C’est ses yeux et son regard, c’est moi qu’y vous le dit ! Et la maman elle m’a dit à moi :
« Océan. »
Je savais pas pourquoi elle parlait de l’océan comme ça. Mais après elle a murmuré :
« Elle s’appellera Océan. »
J’y comprenais son choix. C’y était à cause de son regard et ses yeux si profond qui faisaient naître tant d’expressions ! C’est moi qu’y vous le dit ! Et le docteur a marmonné :
« Quel prénom bizarre… Ou n’a pas idée de nommer ses enfants comme ça… »
Les autres elles l’y ont approuvées, mais pas moi. Moi je trouve qu’y lui va très bien, s’y prénom là ! En plus, y’a pas tout le monde qu’y s’appelle Océan ici, c’est moi qu’y vous l’dit ! La maman elle s’y est endormi, et le bébé y l’a tété ! C’y était vraiment éprouvant !

Arianne, mère d’Océan, trois ans plus tard: J’ai beaucoup de travail ces derniers temps. Je croyais que les nourrissons pleuraient tout le temps, mais elle, elle a toujours été relativement calme. Et patiente aussi. Il suffit que je la regarde pour que je sente la tendresse naître au fond de mon cœur. Et puis, elle me regarde toujours avec de grands yeux trop mignons. Elle a les cheveux entièrement noirs, comme moi. C’est une belle petite demoiselle. Elle ne s’énerve jamais, elle fait toujours tout très calmement. C’est trop mignon. Je suis tellement fière d’être maman. Mais inquiète aussi. Je vais devoir reprendre mon travail cette année à temps plein cette année, maintenant qu’elle va avoir quatre ans. Le problème, c’est qu’à temps plein je vais recommencer à beaucoup voyager. Et je peux pas laisser mon travail comme ça. Ce serait insensé. Du coup, soit je doit la confier à une nourrice, soit elle va dans un pensionnat. Je crois que je vais la mettre dans un pensionnat. Elle rentrera le week-end, et elle se fera plein d’amis. Oui, c’est une bonne idée.

Arianne, encore trois ans plus tard : Ca grandit vite, ses mauvaises plantes là. Qu’est-ce qu’elle est belle. C’est le plus beau enfant de la terre. Bon, toutes les mamans doivent dire la même chose, mais je le pense vraiment. Enfin, comme toutes les mamans aussi d’ailleurs. Qu’est-ce qu’elle a poussé vite quand même ! Son regard aussi. Avant, il était juste profont, mais j’ai l’impression qu’il s’est affermi. Apparemment, elle soutient les regards des enseignants au pensionnat. Elle s’est fait plein d’ennemis parce qu’elle a protégé un gosse de sa classe, qui a monté tout le monde contre elle en disant que c’est un monstre. Sale gamin ! Je vais lui en fiche une bonne moi ! Bref, je l’ai retiré du pensionnat parce qu’elle ne s’y sentait plus à l’aise du tout. Et les enseignants, ils m’ont dit quoi hein ? Votre fille est une sale petite insolente, ses yeux sont des horreurs ambulantes qui auraient pu être belles si elle avait été moins impertinente. Pourtant, Océan m’a dit qu’elle ne le faisait pas exprès de les énerver. Elle les regardait quand ils lui parlaient, et lorsqu’elle baissait le regard quand ils lui parlent, ils sont pas contents parce qu’ils croient qu’elle écoute pas. Quel monde de fous. Je l’ai mis dans une école normale, je lui fais confiance pour se débrouiller en semaine.

Océan, huit ans : J’ai rarement croisé des maîtresses sympathiques. Au pensionnat, c’était toutes et tous des véritables plaies, qui vous frappaient pour un rien. Je n’ai jamais su ce qu’on me reprochait. Mes deux premières ont été les meilleures, c’est tout ce dont je me souviens. Mais celle-ci, j’en ai ma claque. Je me suis fait deux amies, on rigole bien ensemble. Je n’en ai jamais eu des meilleures. C’est tout simplement magnifique quand quelqu’un veut nous embêter. Je le regarde comme il se le doit, de la même façon dont je regarderais un imbécile, et il s’éloigne. Après, on rit et on dit que mes yeux sont magiques. C’est drôle. Bref, la maîtresse de cette année, donc. Depuis que je suis arrivée dans cette école, j’ai plutôt la vie douce. J’ai abordé ces deux filles, et ont s’entend vraiment bien. Et cette espèce d’ordure, le premier jour, j’ai eu le malheur de la regarder un peu trop longtemps, et depuis elle me pourrit la vie. D’abord, elle a eu l’air surprise, puis un peu fasciné peut-être ? par mes yeux peut-être ? J’en sais rien, mais en tout cas, elle m’a giflée et m’a hurlé : « Baisse le regard sale monstre ! » Je crois qu’elle est un peu dérangée. Mais depuis, elle m’isole, elle me met des devoirs en plus, des punitions, marque des sales trucs dans mon bulletin. Du coup, l’une de mes amies a déménagé, et l’autre a tout d’un coup décidé d’arrêter de me fréquenter. Et ma mère, qui au début protestait, convaincue de mon innocence que je m’efforçais de prouver, a peu à peu changé son regard vis-à-vis de moi. Elle écoute les jérémiades de cette coqueluche, et me regarde avec tristesse en soupirant. Puis, sans parler, on rentre. Rentrer. Le week-end, bien sûr. Sinon, je rentre seule, je me fais mon repas, je me couche seule. C’est si dur. J’en ai assez de cette haine qui se propage autour de moi, contre moi. Ce mépris. Ces distances placées pour que même près de moi, on en soit loin. C’est tellement dur… J’ai souvent vu des enfants pleurer. Un jour, l’un d’eux m’a dit que ça soulageait un peu. Alors j’ai essayé, moi aussi, de faire jaillir de l’eau salée de mes yeux. Sans succès. Mon regard doit déjà en contenir beaucoup, de l’eau, avec sa couleur. Et mon cœur aussi.

Arianne : Elle dit sans cesse qu’Océan est un monstre. Son regard s’est vraiment approfondi. Je ne dis jamais rien, parce que je ne sais pas. Je ne sais pas si je dois la gronder. Peut-être qu’elle regrette, au fond, ma petite. Mais chaque vendredi, c’est la même chose. Je vais lui parler.

Océan :[i/] J’ai si mal, au creux de ma poitrine. Je me sens si seule. Si seule. Mais allongé sur ce lit miraculé, je ne parviens toujours pas à pleurer. Pourquoi ? Qu’ais-je fait, à la fin ? Serais-ce parce que je me suis disputé avec ma mère qu’elle a péri le lendemain dans cet accident ? Je voudrais tant me blottir dans des bras, voir des sourires. Pleurer. Trouver du réconfort dans des larmes. Hélas. Elle venu dimanche soir, ou plutôt hier soir, dans ma chambre, après manger. Elle m’a dit qu’elle voulait que j’arrête d’être insolente avec la maîtresse. Elle m’a dit que si elle venait la voir tout les vendredi, c’était parce qu’il devait y avoir quelque chose. On s’est disputées. Le lendemain, bien sûr, elle était partie. Son avion partait tôt le matin. Et puis, cet avion se serait apparemment écrasé. Et voilà, m’a dit le policier qui est venu m’annoncer la nouvelle. Un tumulte à l’intérieur, un silence devant cet homme. Un regard. Encore un. « Tu ne pleures pas ? » Il avait l’air étonné. « Je veux dire, tu ne fais pas comme les autres enfants ? Tu as bien l’air triste mais… Euh je…. Bon oublie. » Il sort avec précipitation. Je me suis pris la tête dans les mains. Puis je suis descendu. Je l’ai suivi, brisée. Et voici ce qu’il disait à son collègue : « C’est un véritable monstre, cette gosse. C’est comme si je lui avais dit ta mère est morte, voilà, c’est tout, tu peux aller jouer. » Un monstre. Encore ça. Pourquoi pas après tout ? N’étais-je pas un monstre, finalement ? Je sortis en courant. Ils n’essayèrent même pas de me retenir.
Je suis allée frapper chez quelqu’un. Où ? Que voulez-vous que j’en sache? Une dame a ouvert.
« S’il vous plait, ais-je imploré, je n’ai nulle part où aller ! Aidez moi ! Ma mère est morte… »
Elle m’a jaugé avec méfiance et m’a laissé entrer.
Et voilà où j’en étais. Recroquevillée, me faisant toute petite, sanglotant de l’intérieur sans que ça me soulage pour autant. Peut-être que ça ne marchait qu’avec les larmes extérieures, le truc du soulagement ? L’aube commençait à poindre sans que je n’ai réussi à dormir.
Elle m’a jeté dehors dès que je me suis levé.

Une autre pour la fin de la lecture?
[i]Océan, douze ans :
Je suis fatiguée de tout ça. J’en ai assez. Je me débrouille comme je peux. Mais j’ai besoin de changer de paysage. Quatre ans que je suis dans la rue maintenant. Alors je me suis cachée dans un camion. C’est idiot, je sais. Et pourtant, quand il a démarré, j’étais transporté de joie. Enfin, façon de dire. Disons que j’étais heureuse de ne pas avoir été découverte. Quelle surprise lorsqu’on est enfin arrivé ! J’ai sauté du camion, et j’ai courru pour échapper au bonhomme, et puis au bout d’un moment, après avoir beaucoup marché, je suis sorti de la ville. Ou du village, plutôt. Et je suis arrivée sur une plage de galets déserte. Il faisait plutôt froid. Les vagues n’étaient pas très hautes, du moins il me semblait. C’était magnifique. Le bruissement du vent accordé à celui des vagues, tout simplement extraordinaire. Oui, c’était l’océan. Cette étendu d’eau, où lorsqu’on regardait à l’horizon, c’était plus foncé. Alors, je me suis entrée dans l’eau en marchant. Des milliers d’épines glacées m’ont fait gémir, mais j’ai continué. Cet océan. C’était ma famille, un peu, l’océan. Il était mes yeux, et j’étais les siens. J’ai fait la planche en ignorant le froid. J’avais vu pire. Puis je me suis endormie pour mourir. Dans les bras de mon père l’océan, et de ma mère l’eau.
Je me suis réveillé, frigorifiée, sur la berge. Il m’avait ramené. Sans voix, je l’ai observé un long moment. Et il m’a semblé que lui aussi, avec une teinte de moquerie et de bienveillance. Vaste. Beau. Merveilleusement magique. Je suis repartie, et je suis retourné dans mon camion. C’est un véritable miracle qu’il m’est ramené à Los Angeles. L’Océan, le vrai, m’a redonné courage, et espoir. Avant de m’endormir, dans la rue, j’ai entendu un miaulement. C’était un petit chaton, tout gris, tout frêle, qui miaulait à fendre l’âme. Alors je l’ai pris contre moi, dans ma cape. Il continuait de miauler. Je suis donc allé à l’épicerie la plus proche, qui était sur le point de fermer.

Albert, épicier : Quand j’ai vu la gamine rentrer dans ma boutique, j’ai failli lui dire que le magasin fermait. Mais elle m’a adressé un regard si suppliant et si profond que je n’ai pu que l’inciter à entrer avec bienveillance. Elle a pris une bouteille de lait, puis est passée à la caisse. J’allais lui dire le prix quand elle m’a demandé de faire chauffer son lait. Elle avait l’air tellement désespérée, et gentille aussi, que je n’ai pu qu’accepter, encore une fois. Je l’ai mis dans mon micro-ondes, à l’arrière boutique, puis je suis revenu et je lui ai tendu sa bouteille. Et là… Elle m’a regardé avec tant de reconnaissance que j’en aurais pleuré. Elle m’a transpercé de toutes parts avec ses yeux, m’a marqué. « Merci ! Oh merci infiniment. » Que répondre? Je l’ai regardé sortir, boulversé. Puis je me suis rendu compte qu’elle n’avait pas payé. Pourtant, je ne lui en ai pas voulu. Au contraire. J’ai guetté sa venue tous les autres jours. J’étais même prêt à lui redonner du lait gratuitement ! Mais je voulais la revoir. Je ne sais pas trop pourquoi. Des jours, des semaines, des mois. Elle n’est jamais revenue. Jamais.

Océan : Je suis revenue, débordante d’énergie, et j’ai fait boire le chaton. J’en ai gardé pour qu’on n’en soit as à court trop tôt. J’en ai pas bu, bien sûr. C’était pour lui, le lait. Je l’ai serré dans contre moi, ma cape sur nous deux. Et lui s’est serré contre moi. C’était comme un baume sur mon cœur meurtri. On s’est endormis.

Océan, quinze ans : On est inséparable, maintenant, lui et moi. J’ai enfin trouvé une raison de vivre. L’année dernière, je me suis fait agressée par un groupe de racailles. Le chat m’a protégé, alors que je ne bougeais pas, tétanisée. Il s’est jeté sur eux. Il m’a vraiment donné le courage de les affronter. Je me suis débattu et j’en ai frappé deux. Je crois qu’il y en a un qui a eu le nez cassé. Bien fait. Voilà de quoi sont capable les monstres, faces de pet. Depuis, je me défends de mieux en mieux. C’est grâce à lui. Je ne savais pas comme l’appeler. Pour moi, c’était le chat, pour lui, c’était l’humaine. Mon meilleur ami, ma famille. Et pour lui, sa mère, sa maison peut-être. Il m’aime vraiment, et moi aussi. Sinon, pourquoi m’aurais-t-il aidé ? Et puis, on a pas besoin de le prouver, on le sait. On le ressent au plus profond de nous. On est partenaires, on est des filous, il m’aide à voler de la nourriture. On va dire qu’il s’appelle Meil. Ca lui va bien je trouve.

Océan, seize ans : Il y a eu une grande explosion aujourd’hui. Une bombe apparemment.

Océan, seize ans : C’est incroyable ! J’arrive à me téléporter d’un endroit à un autre ! C’est d’une telle facilité en plus ! Je pourrais aller en Afrique en un clin d’œil ! Il fait beaucoup trop chaud là-bas d’ailleurs. Je viens d’essayer.

Océan, seize ans : : Mes yeux deviennent bizarres. Enfin, moi, je m’en fiche, mais les passants passent à un autre trottoir quand ils me voient. Ils ont peur je crois. Ils chuchotent mutante. J’ai découvert qu’ils étaient rouges. Rouge sang, rouge profond. Vermeil. J’ai essayé d’en ouvrir qu’un seul, d’oeil, et dans ce cas celui ouvert reste bleu. Mais si j’ouvre les deux en même temps, ils deviennent rouge sang. Alors j’en ai bandé un.

Océan : Il paraît qu’il y a un groupe de mutants, ou de gens comme moi, à l’endroit où la bombe a atterrie. C’est dans l’ouest je crois. Je vais y faire un tour. Avec Meil, naturellement.


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Présentation d'Océan Sans_t13
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Lee Hang
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MessageSujet: Re: Présentation d'Océan   Présentation d'Océan EmptyLun 3 Juin - 12:50

RE-BIENVENUE

Alors... C'tout bon je valide et je veut juste dire que j'ai lu le caractère et le physique puis l'histoire en diagonale ( la longueur décourage! :p )
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