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John Mounty
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John Mounty
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MessageSujet: Conclusion exclusive.    Conclusion exclusive.  EmptySam 21 Sep - 20:17

[DAT.RP. Oui, j'suis contente pareil.]


Étrange sensation.








"God must like killing. He does it all the time."

    John regardait la lune du coin de l'œil, visiblement ennuyé par la situation, qui, nous dirions tous si nous avions été a sa place, était ennuyante. Allongé sur son lit, enroulé dans ses draps blanc neige et les yeux  glaces mi-clos par le sommeil qui était absent et présent, les deux d'un coup. Le silence était d'or pour une fois. Il avait l'impression que depuis qu'il avait fait connaissance de ce bon vieux Lockson, tout était bruyant, même la respiration de son colocataire le dérangeait mais comme il savait que celui-ci ne pouvait rien faire pour remédier a ce détail primitif, il n'avait pas fait mine de lui faire remarquer. Pour une fois qu'il était seul, il allait en profiter pour réfléchir a sa découverte du matin, un cadavre, qu'on ne pouvait identifier, brulé jusqu'aux os. Mounty savait que ce n'était pas le genre de la Texas-Corporation de faire ce genre de cruauté, même avec les mutants. Ils se contentaient bien souvent de Gax toxique, de morphine en grande quantité et visiblement d'autres méthodes. Il n'était pas saint non plus, John. Mais il se doutait que ce cadavre ne devait pas être comme les autres -si c'était bien un cadavre provenant de la T-Corp-, ils auraient voulu cacher quelque chose qu'eux -les mutants- ne devait pas savoir. Et cela piquait la curiosité du jeune homme jusqu'à le tenir réveillé en cette belle nuit de septembre. Mais dans cette caboche de génie, justement, naissait une idée des plus malsaines et qui risque de bien lui couter sa vie.

    Et s'il y allait, dans cette tour, et qu'il essayait de trouver des réponses a ses questions?

    John était connu pour ce besoin de réponse logique, les hypothèses, bien que logiques soient-elles, ne l'intéressait guère. Cela lui attirait bien souvent quelques conflits, mais il finissait toujours par s'en sortir, alors pourquoi aujourd'hui ne s'en sortirait-il pas? De plus, il déduit que personne ne devait travailler en cette heure matinale, car bien qu'ils soient vigilants, il risquait d'y avoir une faille. Et Mounty était un excellent menteur, il ne lui suffisait que d'une fausse identité. Sur ses pensées presque suicidaire aux yeux des autres Freedom's, il réussis a se tirer hors de son lit, les cheveux en batailles -bien qu'ils ne le soient toujours-, et d'attraper un habit qu'il enfila tout en se dirigeant vers la porte qui l'apporterait au salon, puis il suivrait le tapis l'apportant vers la porte d'entrée, il sortirait, enfilerait un capuchon pour cacher ses traits et se dirigerait vers la tour.

    S'il se ferait prendre par des gardes, il ne lui suffirait que de montrer cette fausse carte, déclarant que son nom est Albert Olivers et qu'il avait du travail a finir. Les gardes voyaient beaucoup de visages défiler devant leurs yeux, il ne se douterait donc de rien et le laisserait passer sans se douter de quoi que ce soit. Par la suite, il rentrerait dans le laboratoire, dans le bureau du chef des scientifiques et fouillerait les dossiers, un par un s'il le faut. Il sortirait avant le lever du soleil et rentrerait comme si de rien était, et Jim ne le saurait pas. John, on lui avait gueulé tellement de fois dessus pour son comportement casse-cou que il ne serait plus capable d'endurer une de ses confrontations idiotes car les plaignants savaient bien qu'il recommencerait, et cela le piquait au vif. Il ouvrit la porte doucement, histoire de ne pas réveiller le gentleman, s'il dormait. Enfin, il s'en fichait, il n'avait pas besoin de s'expliquer auprès de Jim, il n'était que de simple colocataire. Rien de plus. Il se dirigea d'un pas félin vers la sortie, n'oubliant pas de prendre une veste a capuchon au passage, il préférait opter par un classique du temps et non pour son bon vieux trenchcoat qu'il avait depuis tant d'années. La lune plombait de toute sa grandeur, pour une fois. On pouvait apercevoir les maigres nuages autour de celle-ci et pour une fois John trouvait cela magnifique, il n'était vraiment pas du genre d'apprécier ce genre de détail futile, mais juste pour cette fois, il prit la peine d'admirer le ciel de ses yeux d'humain.

    Sur ses belles pensées primitives et inintéressantes, il enfila son capuchon, cachant alors quelques traits de son visage, réussissant seulement a distinguer deux perles bleues dans le noir, il se dirigea énergiquement vers la tour tout en pensant aux multiples façons de trouver se fichu bureau dont il ne savait presque rien. Il ne connaissait que le numéro de la salle, et encore. Les mains dans les poches bougeant nerveusement, car oui, il savait que son plan ne tenait que sur quelques rumeurs bien mielleuses, et il se basait sur celles-ci, il détestait devoir l'avouer, mais cela était parfaitement idiot. Il fixa ses pieds, se perdant, une fois de plus dans ses pensées, le silence l'absorbait dans cette espèce de grande réflexion sur plusieurs sujets, dont il n'avait les réponses, malheureusement, cela le titilla encore plus alors il décida de ne penser qu'a l'actuel: le corps. Et si cet homme défunt en avait appris plus qu'il devait ne le savoir? Toutes ces informations étaient alléchantes, a portée de main, mais si loin malgré tout.
    Et en cet instant, il risquerait sa vie pour trouver ces informations.

    "-Que faites-vous ici en cette heure tardive?"
    Aboya le gardien, un grand homme, musclé et surtout, effrayant. Pour les gens normaux, évidemment. John n'était pas de cette palette. Il esquissa un sourire narquois en lui affichant sa carte et rétorqua simplement:
    "-Albert Olivers. Scientifique, pour le boulot."
    L'homme sembla comprendre ce qu'il passait, sur le coup, il afficha un sourire mesquin et hocha simplement de la tête, se postant derrière lui, maintenant, il ne pouvait qu'avancer. Mais ils savaient. Dieu sait comment, mais ils savaient et John était effrayé. Mais il ne le montra pas, son ego étant titanesque, le menton haut, le regard fier et se dirigea vers la porte. Merde. Pas de clés. Il regarda derrière lui, le garde le fixait si intensément que cela en était horrifiant. Puis entre les profondes abysses de la nuit il aperçut deux silhouettes se dirigeant vers lui, et un tissus blanc aussi.
    Puis une douleur sur la bouche.
    Et plus rien.
    Il en déduit qu'il s'était fait avoir.

    Combien de jours était-il ici? Deux, trois, quatre, six? Il ne savait pas, il avait perdu le compte. Trop longtemps en tout cas, dans ces murs blancs enivrant, comme une drogue. Les stupéfiants, pour se montrer précis, jeune, il en avait prit. Il avait sombré dans cette mixture si accueillante et si froide en même temps. Il avait fait une désintoxe depuis mais cela avait laissé quelques séquelles permanentes. Et il fumait pour deux. Enfin, il avait eut l'intelligence d'apporter deux patchs de nicotine qu'il portait sur son bras. Depuis plusieurs jours déjà, l'effet s'était estompé et le besoin était criant. Il leva son bras pour regarder les multiples bleus, coupures qu'il avait. C'était qu'il était loyal, Mounty, malgré le fait qu'il laissait paraître le contraire, et cela lui coûtait bien des choses. Il fixait le mur blanc d'un regard absent. Lorsque deux "Grand-bras" vinrent le prendre de chaque bras, il ne se débattit pas. Malgré le léger grognement qu'il sentit monter dans la gorge, il se montra parfaitement placide. Il s'était fait avoir, quel idiot, bon sang! Il ne s'en voudrait jamais assez.
    Il subit les conséquences, attendant, espérant chaque jours apercevoir du coin de l'oeil une silhouette qui lui était familière, et étrangement il pensa a Lockson. Franchement, quel idiot.
    Alors il attendait, ne disant rien, et les seuls mots qu'on lui arrachait n'était que une respiration saccagée par la douleur admirée.
    Des coups. Parfois on "imitait" une noyade, lui plongeant le visage dans l'eau lipide, d'autres fois c'était les poings. Mais souvent les belles paroles. On l'assit sur une chaise métallique sentant la chair cramée -d'ou connaissait-il cette odeur?-, on accrocha des bandes de cuir entourant ses poignets squelettiques, il n'avait mangé miettes depuis des jours. Un homme maigrichon devant lui, un fusil de la main droite.

    Mais ils savaient, les T-Corp., ils avaient besoin de lui vivant.
    On lui lança une feuille au visage et il entendit l'homme grogner:
    "John Mounty, décédé depuis quelques années! C'est bien vous!"
    Un rire retentit jusque dans les oreilles de John et il leva le menton pour pouvoir fixer l'homme de ses deux billes océans, luttant pour ne pas fermer l'oeil. Rien. Il entendit des ordres et sentit un choc contre son échine, cela lui arracha un cri malgré tout, et un sourire satisfait sur le visage de l'homme qui semblait scientifique.

    "Réponds moi.
    -...Non."

    Un autre choc, mais cette fois-ci John ne flancha pas, la douleur était intense, et il pouvait sentir son sang qui bouillait d'envie de faire la tête de cette homme. Celui-ci sembla insatisfait face a la réaction du sociopathe et il leva sa main qui tenait le fusil pour le frapper avec, et de répéter encore une fois:

    "Réponds. Moi."

    Il sentit ses yeux se fermer mais il devait rester fort, mais il ne pourrait tenir très longtemps.
    Qu'ils fassent vite, sinon il risquait bien de finir par plier.
    Pour montrer sa détermination il prit ses dernières force pour donner un coup sur la lanière de cuir, sans aucun succès. Il le savait bien, cette chaise était destinée pour des personnes beaucoup plus fortes que lui. Et cela l'enrageait, d’être aussi  faible en cet instant même. Il décida de fermer les yeux et de ne plus prêter attention aux aboiements sauvages du scientifique qui semblait sous l'effet d'adrénaline. Les coups vinrent mais John se concentra sur autre chose, sa capacité mentale.  
     





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MessageSujet: Re: Conclusion exclusive.    Conclusion exclusive.  EmptyMar 24 Sep - 14:36

[Ok, voila. :3 J'en suis pas super fière de plus qu'il est assez godmode *LOL JE RENTR CHÉ LÉ T-CORP POURE SOVER MON COPIN* >_> Courage dans cette lecture semée d'embuches, de fautes de frappe et de trucs pas logiques.
Kittypet ♥]



Espoir sans fin










    Sept longs jours s'étaient écoulés depuis la disparition de John.

    La première journée, personne ne s'en était inquiété. On avait l'habitude, ici au QG, que John Mounty fasse sa vie. Il n'avait aucune obligation pour les Freedom, et tout le monde avait compris qu'il faisait ce qui lui plaisait. Si une affaire le retenait ailleurs, tant mieux, au moins il n’embêtait personne ici, et il finirait bien par rentrer au bout d'un moment.
    Le second jour, on avait commencé à se poser des questions. Il n'était pas réapparu et n'avait donné aucune nouvelle. On se dit qu'il avait du être retardé et reviendrait bien un jour ou l'autre. Jim avait été le seul à ne pas être de cet avis. La disparition soudaine de John l'avait tout de suite inquiété. Certes il n'était pas dans la nature de son colocataire de le prévenir de ses moindres faits et gestes, au contraire. Mais c'était louche, il le sentait au fond de lui. Comme si, dès la première heure ou John avait cessé de donner des nouvelles, quelque chose s'était déclenché dans le corps du soldat. Quelque chose clochait. Il le savait. Il avait tenté de joindre John sur son portable au début, en vain. Il avait interrogé, questionné, cherché un peu partout, sans que la moindre preuve ne s'offre à lui.
    Il n'avait pas abandonné pour autant, loin de là. C'était comme si John avait disparu dans la nature, et cela intriguait plus encore Jim. Quelque chose était arrivé. Quelque chose de grave. Parfois il se demandait si ce n'était pas déjà trop tard et si John n'avait pas été tué, ou quelque chose comme ça. Il s'empressait de chasser cette idée et continuait de chercher. Les journées s'écoulaient sans qu'aucune preuve ne vint.
    Le quatrième jour, John fut officiellement porté disparu pour les Freedom, et au grand soulagement de Jim, on précipita des patrouilles et des groupes pour fouiller les moindres recoins de la ville. Même le lieutenant qui pourtant ne portait pas Mounty dans son cœur se mit à l’œuvre. Jim commença à reprendre espoir.
    Rien ne vint jusqu'au septième matin. Finalement, les vadrouilles se firent moins nombreuses. Certains abandonnèrent et ce n'était qu'une question de temps avant qu'on ne considère John Mounty comme décédé. Lorsque les gens commencèrent à parler de ça, Jim préféra s'en éloigner. « Il ne reviendra pas », lui disait-on parfois. Il se contentait de balayer leurs doutes d'un vague geste de la main et de continuer à chercher. Il s'inquiétait réellement. C'en était presque nouveau pour lui. Jamais il n'avait eu autant de cesse de retrouver quelqu'un. John avait de sérieux problèmes et ça le mettait dans tous ces états. Il savait qu'il ne devrait pas, ils n'étaient que des colocataires, au pire des amis.
    Non... C'était autre chose.

    Finalement, la situation changea. La nuit commençait à tomber et Jim rentrait d'une chasse aux indices, à nouveau bredouille. Il passa à proximité du QG de la Tex-Corporation. Il leva les yeux vers la tour imposante dont il savait qu'elle n'était pas uniquement là pour le commerce, mais que des expériences et des tortures inhumaines se jouaient en son sein. De là où il était, le soldat avait une très bonne vue sur l'entrée du bâtiment où patientaient quelques vigiles. Il était assez près pour entendre partiellement ce qu'ils disaient, mais eux n'avaient pas de moyen de le voir, abrité qu'il était dans l'ombre d'un porche. Il allait passer son chemin quand une discussion retint son attention.

    « … Depuis combien de temps tu dis qu'il est là, le chevelu ?
    - Bientôt une semaine j'crois... »


    Jim se figea et tendit l'oreille. Les vigiles s'étaient déjà éloignés. Le rythme cardiaque du soldat s'accéléra. Enfin une piste. Bien sûr rien ne prouvait qu'il parlaient de Mounty, mais Jim commençait à tellement désespérer de le retrouver un jour que n'importe quel indice lui semblait plausible. Il repensa à la fine intuition et au pouvoir de déduction incommensurable qu'avait John et sourit. Lui aurait déjà résolu un mystère comme celui là en quelques heures en se basant sur des preuves presque factices. Il ne se serait pas avancé sur des idées vagues comme était sur le point de le faire Jim.
    Il avisa ses chances d'entrer et se remémora les raids que les Freedom faisaient parfois sur la tour afin de l'affaiblir au maximum. La méthode la plus efficace était encore de foncer dans le tas. C'était déjà extrêmement risqué à plusieurs, mais seul, Jim n'avait aucune chance. Il avait deux armes sur lui ; un revolver et un couteau – il avait apprit à toujours sortir armé maintenant. L'idée de revenir plus tard avec du monde lui vint à l'esprit mais il la chassa aussitôt. Hors de question de patienter encore. Si John était vraiment là dedans, rien ne garantissait qu'il y serait encore le lendemain. Peut être serait-il déjà trop tard lorsque Jim parviendrait à seulement s'approcher de la cellule où son colocataire était retenu.

    Prenant soin de rester hors de vue des gardes, le Freedom fit le tour du bâtiment et tâcha de repérer des entrées non gardées. Bien entendu, le quartier entier était patrouillé et pas la moindre fenêtre n'était laissée au hasard. Il revint devant l'entrée ou le gardien qui contrôlait le personnel triait des papiers d'un air morose. Jim prit le moment de réfléchir, avant qu'une idée tout aussi stupide que suicidaire ne lui vienne. Un sourire se dessina sur son visage. Il vérifia que son revolver était bien en place. C'était une mission suicide mais la perspective de l'action et de l'adrénaline le fit sourire.
    Il s'avança vers le gardien. A partir de là, la suite fut facile. Ils le reconnurent immédiatement comme un Freedom. Deux types l'encadrèrent et le menèrent dans la tour. Ils ne prirent pas le temps de le fouiller et de le désarmer, sans doute avaient-ils l'intention de le faire plus tard, lorsque viendrait le moment de le mettre en cellule.
    Jim leva la tête pour observer l’intérieur de la tour une fois entré. En apparence, elle aurait pu ressembler à n'importe quel bureau administratif. Son escorte lui fit faire un virage, ils prirent un escalier et tout de suite, l'aspect bienveillant de l'entreprise changea pour quelque chose de bien plus morbide. Ils traversaient les cellules. La plupart étaient vides, mais certains détenaient des gens, en général de jeunes personnes, sans aucun doute des Freedom ou des mutants innocents. Les détenus n'avaient même pas un regard pour leurs geôliers, restant cloîtrés dans leur coin. Jim tentaient d'apercevoir leur visage. Aucun d'eux ne ressemblait à John.

    Bizarrement, Jim n'était pas effrayé. Peut être s'était-il complètement trompé de piste, peut être ne ressortirait-il jamais, mais il savait qu'il ne faisait pas ça pour rien et cela le rassurait. Il surveillait du coin de l’œil sont ''escorte''. Ils ne l'avaient pas menotté ni désarmé. Il sourit en coin, discrètement. Ils descendaient toujours des escaliers entrecoupés par de longs couloirs bordés de cellules. Au bout d'un moment, le talkie-walkie d'un des garde grésilla et il les quitta en prétextant une autre affaire. Le Freedom se retrouva seul avec le second garde.
    Dès que la porte claqua, signifiant que l'autre geôlier était parti, Jim passa à l'action. Il colla un coup du tranchant de la main dans la gorge du type restant. Ce dernier laissa échapper un cri et répliqua aussitôt par un coup de poing, que le soldat fut forcé d'encaisser. Il n'en resta pourtant pas là et frappa deux fois successives son adversaire au plexus solaire, là où il était sûr que lui couper la respiration. Les coups firent mouche et l'ennemi se plia en deux avant de choir au sol, hors jeu pour un bon moment. Jim reste un soldat.
    Il n'avait pas eu à sortir son revolver, ce qui aurait fait un boucan monstre et aussitôt rameuté tout le bâtiment. Cette technique lui permettait une discrétion non négligeable et lui laissait quelques minutes de répit. Quelques précieuses minutes pour parvenir à son but. Il regarda autour de lui, la plupart des cellules à cet endroit étaient vides. S'il avait pu il aurait libéré tout le monde ici. Sa cible pour l'instant était John. John et personne d'autre.

    Jim fit quelques pas dans les couloirs qu'il n'avait pas encore visité, inspectant chaque personne, avec toujours l’espoir de reconnaître une tignasse noire et des yeux argentés.





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MessageSujet: Re: Conclusion exclusive.    Conclusion exclusive.  EmptyVen 27 Sep - 20:53

[Gaaawwwdddd notre RP est épique, et ça m’entraîne pour mon futur texte en français, thanks!]


Imbécillité sans normes.








"Intelligence n'est que complexité inutile, mais c'est toujours mieux que d’être idiot. "

    La chaleur aurait très bien put le rendre fou, mais au contraire, cela l'apaisait. Cette espèce de libération de tout devoir, qu'il enviait depuis longtemps mais qu'il rejetait faiblement, elle se présentait, maintenant, devant ses yeux. Et il pouvait l'attraper d'un simple coup de mains. Mais celles-ci étaient liées, emprisonnées par ce foutu truc en cuir. John avait toujours les yeux fermés, les voix retentissaient autour de lui mais il n'y porta pas attention. Lui, lui seul, et son cerveau.
    Tout ce dont il souhaitait.
    Enfin, pour l'instant.

    :: :: ::

    La table était silencieuse, comme d'habitude, enfait. John et Gordon, son grand frère, se fixait intensément, les deux se retenant pour ne pas exploser de rire, leurs parents, quant a eux, s'échangeait de maigre sourire sans aucune émotion en particulier. La riche famille des Montgomery se portait a merveille depuis trois générations, désormais. John et Gordon avait pour habitude de se regarder et celui qui explosait de rire en premier perdait et devait donner la moitié de son dessert a l'autre. Bien que Gordon était quelqu'un de gourmand, il laissait John gagner la plupart du temps, alors que celui-ci était sur le point d'exploser de rire, pour ne pas attirer le courroux dévastateur du cadet. Sous ses apparences de jeune garçon, se cachait quelqu'un qui voulait toujours avoir raison, et il avait toujours raison, au regret de son grand frère. Les Montgomery était de riches marchands faisant partie de la haute famille d'Angleterre. Et cela exigeait des réglementations que John avait plus qu'horreur. Mais pour l'instant, tout ce qu'il souhaitait, c'était pouvoir avoir une partie de l'alléchant gâteau au chocolat de Gordon. Le regard argent de John fixait celui charbon de son adversaire, un sourire maigre sur le visage de John, comparé a celui gras de Gordon. Ils étaient de parfait opposés, l'un était pessimiste alors que l'autre, beaucoup trop optimiste. Si différent mais si identique. Gordon avait toujours été le favoris, par delà sa musculature et son visage bien distingué, contre John, maigrichon a la joue creusée. Un échange de grimace était obligatoire et tout deux se retenait pour ne pas rire, Gordon, voulant faire bonheur a son cadet, éclata de rire.

    Ces moments de joie, John ne les avait jamais effacé de sa mémoire, bien que futiles soit-ils, il lui arrivait, de temps en temps, de les apprécier.

    :: :: ::

    «-Oh, brother dear, tu est si...pathétique. Monty, franchement? »

    Cette voix, il ne la connaissait que trop bien, John. Elle sonnait faux dans ses oreilles, et c'est a ce moment qu'il se rendit compte de la situation. Critique soit-elle, il parait que les gardes en tour avait trouvé un Freedom. On ne l'avait pas identifié. Mais John ne savait que trop bien de qui il s'agissait.
    On l'avait laissé pourrir 7 jours ici, il était temps, non?
    La voix de Gordon empestait l'air. Il n'était pas présent, grand frère n'avait pas vraiment le courage de montrer son gros ventre corpulent a cadet minable. Autour de lui il entendit des murmures «Ce mec est vraiment le frère de Montgomery? On dirait pas.» Un sourire, de douleur malgré tout, s'afficha sur le visage de John et il rouvrit les yeux, il aurait put répondre, mais les mots qui sortiraient de sa bouche ne serait pas digne de sa réputation. La phrase n'aurait été composé que de connard, imbécile, fils de pute -bien qu'ils aient la même mère-, un peu comme une chanson de Rap des années 2000. Trop pathétique pour le mental fort et fier de Monty, ex-Montgomery. Gordon avait rejoint la Tex-Corporation et depuis, il avait fait disparaître tout lien qui les unissait entre eux -en simulant sa mort-, pour ne pas éveiller les soupçons, et c'était tant mieux.
    Et puis il n'aurait pas a s'expliquer, on venait le chercher.
    Ses yeux se rouvrit, laissant place a deux perles froides et distantes.

    Quelque chose frappa sa joue gauche si fort que John commença a voir comme une peinture ratée de Van Gogh -ne m'en voulez pas, je respecte cet homme comme je respecte ces œuvres-, vous l'aurez deviné, du flou. Cette fois-ci, on avait pas eut de pitié, et on avait utilisé une matraque. John se retint pour ne pas crier.
    Et si Lockson l'aurait entendu, quelle honte!
    Alors il resta silencieux, tout simplement.

    C'est étrange, mais dans le ton de Gordon, on ne pouvait entendre aucune sympathie, même pas un léger "tu est encore en vie, comme je suis content!". Non, leur relation désormais était toute contraire a celle qu'ils entretenaient enfant. Haine, haine, haine. Ce mot était écrit en grosse lettre rouge dans le cerveau de chacun et l'envie de voir le cadavre de l'autre était une idée alléchante. John aurait tant aimé pouvoir le voir devant lui, pouvoir lui cracher dessus. Quel soulagement cela lui aurait procuré. Il resta impassible, reprenant son souffle, qui sonnait faux pour le moment.

    Jim, grouillez-vous, bordel de merde.

    Cette phrase roula dans sa cervelle pour de longues minutes. Il regardait les gardes se dépêchant vers une seule et même direction, pathétique. Son regard éprouvait du dégoût, pur et simple. Il avait envie de crier a l'aide mais les mots ne vinrent pas, il se sentait pathétique comme une fourmis dans un nid d'abeilles. Seule, inférieure.
    Les mots frappèrent sa pomme d'Adam, le suppliant de pouvoir les laisser sortir. Ou le mot. Le nom, enfait.

    «-LOCKSON!»

    Mais quel, quel imbécile il faisait.
    Mais lorsqu'on est au bord du gouffre, qu'on a un fil de soie, si maigre soit-il, pendant devant nous, nous l'attraperions tous, non?
    L’être humain est si prévisible que c'en est pathétique et fascinant.
    Le sang coulait le long de son visage, cachant la vue de son oeil gauche. L'odeur toujours aussi désagréable, mais la texture visqueuse était assez étonnante et repoussante, malgré tout.
    Comme il avait hâte de se retrouver chez lui.
    C'est a ce moment précis qu'il se rendit compte que si Jim ne serait pas la, il serait certainement resté ici pour la fin de ses jours. Il avait surement été le seul a s’être rendu compte de son absence prolongée et le seul a avoir fait des recherches. Enfait, Lockson était humain, mais il dégageait cette chose, cette singularité que John aimait, voire même, enviait.
    Mais pareil, quel imbécile il faisait, ce Lockson.
    Imbécillité sans normes.
     





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MessageSujet: Re: Conclusion exclusive.    Conclusion exclusive.  EmptySam 28 Sep - 13:49

[Attention : ce RP contient une scène de combat très mal décrite. Pour votre sécurité mentale veuillez déposer votre cerveau dans les bacs prévus à cet effet.
Court .w.]


Arrivée inespérée









    Jim n'eut pas à chercher bien longtemps avant que du monde ne se ramène. Il entendit d'abord une cavalcade dans les couloirs, des voix, des ordres lancés. Il lui sembla reconnaître deux personnes. Son instinct de soldat prit aussitôt le dessus. Il se figea, écouta. Ses adversaires s'étaient séparés, ils allaient le prendre en tenaille. Jim réfléchit à toute vitesse, se souvint du front durant la dernière guerre à laquelle il avait assisté, et des batailles où on l'avait envoyé en renfort durant la guerre civile en Finlande, puis des raids aux côtés des Freedoms. Ses réflexes de combattants ne l'avaient pas quitté, loin de là, ils étaient en effervescence après être restés trop longtemps inactifs. Son cœur battait la chamade, pas par peur ou par stress, mais par excitation et impatience. Non pas qu'il avait envie de tuer. Mais seulement de se battre comme il avait détesté le faire par le passé, mais dont il avait besoin maintenant. Combattre pour rester en vie. Combattre pour avancer.
    Il sourit en coin, les pas se rapprochaient sur sa gauche, tandis que de l'autre côté ils semblaient s'éloigner. L'idée de s'armer de son revolver ne l'effleura pas un instant, il avait déjà assez attiré l'attention comme ça. Le type qui s'était prit une dérouillée plus tôt avait du donner l'alarme, et on recherchait un Freedom dans tout le bâtiment. Peut être aurait-il à affronter toute la tour au retour ; cela l'importait peu, si c'était pour sortir John de cet enfer. Son adversaire n'était qu'à quelques couloirs – ces prisons étaient terriblement labyrinthiques. Le T-Corp approchait. Moins de dix mètres devaient alors les séparer. Jim calma sa respiration, détendit ses muscles. Et agit.

    L'homme surgit à sa gauche ; un grand gaillard brun qui devait bien faire deux fois le poids en muscles de Jim. Celui-ci n'en fut pas le moins du monde paniqué. Avant que le geôlier n'ait pu laisser échapper le moindre cri d'alarme pour prévenir, un coup le frappa à la pomme d'Adam, l'étouffant. Il se reprit plus vite que prévu et envoya son genou dans le ventre de Jim qui n'avait pas prévu ce retour. Le soldat recula d'un pas pour éviter un puissant coup de poing, se baissa pour en esquiver un second et finit par frapper son ennemi dans les côtes. Il entendit un craquement sinistre et l'autre laissa échapper un cri de douleur. A l'apparence solide mais piètre combattant en vérité, sûrement habitué aux armes à feu, dont il était actuellement dépourvu. Un coup de pied au plexus l'acheva de vouloir se défendre [HRP]Je sais pas vous mais j'imagine absolument pas Jim lever le pied assez haut et assez fort pour mettre un coup de pied au plexus XD[/HRP]
    Jim reprit son souffle et s'avança d'un pas vers lui.

    « -LOCKSON ! »

    Jim sursauta et se crispa, tenant le T-Corp au col d'une poigne ferme. Son cœur fit un bond dans sa poitrine. John. Cette voix grave qu'il reconnaîtrait entre mille. Elle résonna dans les couloirs avant de se taire. Puis le silence tomba, pesant, uniquement troublé par la respiration saccadée du T-Corp. Le Freedom lâcha son adversaire qui tomba lourdement au sol et tourna sur lui même, cherchant à définir l'origine de l'appel. John était là, quelque part à l'attendre. Et il était en vie.
    L'autre profita de ce moment d’inattention pour se relever et essayer de revenir à l'attaque. Entendre la voix de son ami avait donné une nouvelle force à Jim et avait confirmé ses peurs. Oui, il était vivant, mais il était prisonnier, et sûrement pas en très bon état. De plus autre chose le dérangeait. John l'avait appelé. Il avait appelé à l'aide. Et tout le monde savait que ce n'était pas son genre, de se rabaisser à demander de l'aide. Ça n'allait pas, vraiment pas. Jim grinça des dents. Il se retourna et colla son poing dans le visage de son adversaire. Cela ne le calma pas, il voulait plus, frapper plus, combattre plus fort, venger John des tortures qu'il avait pu subir. Il contempla le geôlier, cette fois réellement étourdi au sol et qui y resterait un moment. L'autre garde semblait avoir disparu, on ne l'entendait plus.

    Jim n'hésita plus et partit au pas de course vers l'origine de la voix. Il jetait un coup d’œil à chaque cellules. A présent elles étaient toutes désertes, sans doute réservées à des prisonniers plus importants. Il ne doutait pas qu'il trouverait John. Il sentait sa présence, il savait qu'il se rapprochait, qu'il ne pouvait pas être sur la mauvaise voie. Ce qui le préoccupait en revanche était l'état dans lequel il trouverait son ami. Il ne s'y connaissait pas en médecine mais n'était pas stupide, si John était gravement blessé, le transporter serait risqué et dangereux, surtout avec des T-Corp aux trousses. Ni l'un ni l'autre n'en sortirait indemne mais c'était le prix à payer.
    Il arrivait un bout du couloir. Ce n'était plus des cellules qui s’enchaînaient sur les côtés mais des pièces vides. Jim devinait sans problème l'utilité de ces endroits. Son cœur se serra. John était forcément là, il ne pouvait être que là.
    Jim s'immobilisa devant une porte ouverte donnant sur une pièce identique aux précédentes, à quelques détails prêt. Une chaise était disposée au milieu, un homme assit dessus, les mains liées, plié de douleur, couvert de sang, de blessures et de plaies profondes, sans doute toutes plus douloureuses les unes que les autres. Des cheveux de jais en bataille, tachés ça et là de rouge, de fascinants yeux bleus-gris.

    John.

     





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MessageSujet: Re: Conclusion exclusive.    Conclusion exclusive.  EmptySam 28 Sep - 15:17


Frénésie entraînante.








"Nous trouverons un chemin...ou nous en créerons un."

    Il aurait put sourire, mais disons que l'effort l'aurait achevé, et ce n'était tout simplement dans sa personne de réagir de cette manière. Il n'était pas saint, ce Jim. Il était simplement arrivé pile-poil avant cet instant qui aurait put s'avérer fatidique pour notre cher sociopathe tant aimé. Il fixait droit devant lui, il fixait autre chose, pour le moment ce n'était pas la présence de Jim qui importait, c'était celle de cet homme. Comment se défaire de ces trucs qui lui griffait les mains tels des crocs acérées? Il ne savait pas, il était perdu, et surtout, il était faible.
    Faible, faible, faible.
    Ce mot. Il ne pouvait l'entendre, car lorsqu'il l'entendait, il entendait sa famille, Gordon, ses parents. "John est faible." ou encore d'autres variantes toutes aussi plates que réelles, malheureusement. Il ne pouvait rien attraper a proximité, rien, absolument rien. Il fixa le mec droit dans les yeux, maigrichon, pathétique, et surtout effrayé. Ce que les retournements de situations peuvent changer une personne, se disait-il. Ce mec, il y avait a peine quelques minutes l'avait frappé a plusieurs reprises avec son fusil, propriété de John. Donc, un faiblard malgré tout. Étrangement intéressant. Il prit la parole, prenant des pauses pour reprendre son souffle, car malgré tout, il s'était prit de quoi dans la gueule et cela ne faisait pas vraiment du bien:

    «-Devant la porte, un Freedom. Vous sortez, vous mourez. Vous n'avez aucun moyen de vous défendre, la seule chose que vous avez est ce fusil de pacotille sans balles. Vous essayez de frapper la personne se trouvant devant la porte, vous ne réussirez pas. La seule option qui reste est donc de me délivrer pour ensuite vivre, ou bien, tuez vous. Mais vos enfants vous attendent chez vous, n'est-ce pas?»

    Simple mais efficace, les paroles furent un certain effet car l'homme se pencha pour enlever les liens de John, il savait qu'il n'avait aucune chance et étant avant tout un père qu'un scientifique, il voulait rester en vie pour ces enfants. Mounty avait remarqué la photo de famille qui dépassait de son jean -médiocre, ceci étant dit.- Lorsque l'homme eut finit d'enlever les liens de cuirs, John rassembla le peu de force qui lui restait pour lui asséner un méchant coup de pied sur la tête, pour qu'il se retrouve sur le sol, un peu plus, inconscient.
    Il était libre mais il n'allait jamais pouvoir réussir a aller au QG tout en restant vivant.
    Péniblement, il leva la tête pour croiser les yeux de Jim, de beaux yeux bleus foncés, et surtout cette parcelle de gentillesse.
    Gentillesse qu'il n'a, et n'aura, jamais.
    Il essaya de se lever avant de retomber sur le sol, le souffle coupé, il était assis sur cette chaise depuis des heures, si longtemps qu'il avait presque oublié comment marcher sur le coup. Quelque chose dans toute cette situation était fausse, il n'avait plus entendu la voix de Gordon et il savait que trop bien pourquoi, il avait finit par avoir pitié de lui, il n'avait pas entendu les autres et c'était a peine si la tour était morte malgré tout. Mais justement, c'est dans cet instant que, malgré le fait que John ne voyait presque plus rien, que ses oreilles criait sa douleur tant désirée et que sa tête n'était finalement plus entière du tout, il entendit un coup de feu résonner. Que se passait-il? Il n'en avait aucune idée. Faible. Ce mot résonna, une fois de plus dans sa tête, faible et douleur. C'était comme si, depuis tout ce temps, il avait encaissé toute la douleur, et qu'ici, maintenant, en cette seconde, tout l'accablait tel un poids lourd. Il sentit les larmes cogner, mais aucune ne sortirent. Non, pas maintenant, jamais.
    Jamais, il ne se laisserait abattre par ces émotions inutiles, lui gâchant sa route, et l’empêchant de penser correctement.
    Émotions, émotions, c'était tout ce qu'ils avaient dans leur bouche puante, ces humains.
    Il devait dire quelque chose. Une phrase qui l'étoffait de l'intérieur, il ne pouvait ni sentir, ni apercevoir la présence de Jim, il ne l'entendrait pas, mais cela devait sortir et pour John c'était le moment:

    «-Tu...»

    Il prit une grande bouffée de l'air, on allait écrire frais mais disons que dans une prison, rien n'est frais et sain, un air étouffant, humide et chaud, irritant la gorge fragile de John, et articule du mieux possible le deuxième mot:

    «est...»

    Deuxième bouffée d'air, celle-ci était beaucoup plus pesante que la dernière, encore plus désagréable et repoussant toute envie de continuer de respirer. Mais il se devait de respirer, aujourd'hui n'était pas son heure. Et nul ne le serait-il dans quelques minutes. Deux dernier mot, c'est tout ce qu'il manquait. Il voulait les prononcer le plus rapidement possible pour ensuite pouvoir fermer les yeux et sombrer dans les bras de Morphée. Mais s'il fermait les yeux, qu'est-ce qui lui garantissait que lorsqu'il allait se réveiller, il allait toujours être vivant? Et s'il se réveillait dans l'autre-monde, pas le paradis, pas les enfers.
    L'autre-monde.
    John n'était pas croyant, il n'aimait pas Dieu, si cette "chose" existait. Si il y aurait un "Dieu", pourquoi y avait-il autant de mort? Autant de jeune...découpés, machinalement, sadiquement. Pourquoi un tel enfers sur Terre existait surtout.
    Alors pour John, la religion et toute chose qui lui était reliée n'était que surplus d'obligations inutiles et futiles.
    Sur ces belles pensées -et non paroles- nous nous retrouvons avec un John sur le sol, impuissant, et un Jim absent, ou était-il? Il ne savait pas vraiment, mais le coup de feu était complice. Deux derniers mots, qu'il laissa sortir en un souffle:

    «en retard.»

    Comme amusé par sa propre déclaration, il afficha un léger, maigre, et faux sourire. Il se releva en utilisant ses bras saccagés de coup, mais comme si la douleur avait disparut d'un coup, il réussit a relever son torse et sa vision s'éclaira faiblement, le sang. C'était la première chose qu'il avait vu. Du sang. Liquide rouge empestant le fer. Il regarda autour de lui, au début les mouvements étaient las mais lorsqu'il remarqua l'absence d'un Jim flamboyant, les mouvements se furent plus criards. Jim. Jim. Ou était-il? Si tout était pour le mieux, il serait sur le coin de la porte, se cachant. John le souhaitait terriblement. Il aurait honte, mais Jim ne serait pas blessé. Et c'était un plus.

    John pouvait trop bien imaginer son frère devant son écran, mort de rire de voir la, devant lui, un John en détresse.
    Pathétique, était il devenu.  
     





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MessageSujet: Re: Conclusion exclusive.    Conclusion exclusive.  EmptyDim 29 Sep - 13:46


Evasion









    Comme prévu, John était dans un foutrement mauvais état. Les mains liées, ses plaies, bleus et hématomes étaient visibles sur tout son corps. Jim eut un pincement un cœur et l'envie irrépressible de se précipiter vers lui et de le sortir de là.
    Il avisa du garde, du revolver qu'il avait en main, se prépara à l'éventualité d'un échange de tirs. Il n'en avait pas peur, il craignait simplement d'être blessé dans le combat, dans ce cas ressortir de là serait plus difficile encore. Ni l'un ni l'autre ne passa à l'action. John se contenta de parler. De donner un ordre au jeune garde un peu égaré, hésitant. Un ordre simple et sévère. Jim ne chercha même pas à comprendre des paroles, il écouta juste la voix de son ami. Cette voix, qui bizarrement, lui avait manqué. Cette voix grave et profonde qu'il entendait déjà rarement lorsqu'ils cohabitaient tant bien que mal, mais qui lui avait particulièrement manqué ces sept longs derniers jours. Une voix pourtant éraillée de fatiguée après cette captivité, et sans doute, après tant de cris de douleur.
    Le type obéit. Il avait comprit que pour l'instant, combattre n'était pas nécessaire, mais plutôt risqué. Il n'avait pas de balles, son ennemi si. Il se contenta de défaire les liens du prisonnier. Avant de se prendre un violent coup de pied au visage par ce dernier. Cela tira un sourire à Jim malgré la situation dramatique. Le garde s'effondra et John releva le visage. L'espace d'un instant, leurs regards se croisèrent enfin, le bleu sombre contre le bleu-gris. Jim n'eut pas le temps de lire dans ce regard argenté, à vrai dire il n'en aurait pas été capable. John était une énigme, un masque toujours posé sur le visage, mais ça ne le rendait que plus mystérieux, plus intriguant.

    Lorsque son ami s'effondra, Jim se précipita pour le rattraper. Il n'en eut pas le temps. Il fit juste un pas et, au moment où John touchait le sol, des pas retentirent derrière le soldat. Il recula pour sortir de la pièce, voir arriver son ennemi. Il se figea, conscient de son erreur, sachant qu'il ne pourrait pas éviter la balle. Le second garde, celui qu'il avait cru parti plus tôt. Il aurait du le poursuivre, c'était certain qu'il n'abandonnerait pas. A présent face à Jim, le canon de son arme pointée vers lui, il n'hésita pas une seconde avant de faire feu. Le coup leur vrilla les tympans, résonna dans les couloirs. Jim sentit un vive douleur au bras gauche. Il grinça des dents, ne pas crier. Après la douleur, la brûlure qui se rependit. Son adversaire rechargea son arme. C'était une jeune recrue, il était lent. Il n'était pas habitué. Jim si, Jim a vu la mort en face, Jim s'est battu longtemps. Il devait éloigner ce gars, ou John pourrait être blessé – plus encore.
    Il attrapa son propre revolver de sa main valide et le pointa vers le jeune homme. Il n'avait pas envie de tuer, il avait assez fait ça. Mais pour l'instant il n'avait pas particulièrement le choix. Il ne pouvait pas se permettre d’échouer maintenant, si près du but. Alors il arma le chien du fusil, viseaet pressa la gâchette. Second coup de feu.
    Son adversaire reçut la balle en plein cœur.

    Jim laissa échapper un soupir, baissa son arme. Il jeta un coup d’œil à son bras, à présent ensanglanté et terriblement douloureux. Il avait connu pire et se contenta de détourner le regard. Il s'appuya au mur le temps de reprendre son souffle. Il entendit la respiration rauque de John de l'autre côté du mur, puis l'entendit parler faiblement.

    « Tu... es... »

    Jim ferma les yeux et s'autorisa quelques secondes de repos au son de la voix profonde de John. Le simple fait de l'écouter lui rappelait que finalement, John était en vie. Qu'après une semaine sans donner de nouvelle il n'était pas mort. En revanche si on agissait pas tout de suite, mort, il le serait bientôt.
    « … En retard. »

    Jim se redressa avec un soupir, ignorant son bras qui le lançait et repassa la porte. John avait réussi à se redresser par on ne sait quelle force. Il s'avança jusqu'à lui, s’agenouilla et posa ses mains sur ses épaules. Un contact comme pour s'assurer qu'il était vraiment là, qu'il n'était pas mort entre temps et rêvait juste de cette rencontre pendant son agonie.

    « Il faut savoir se faire attendre. Ca va aller ? Tu peux marcher ? »

    Question stupide, bien sûr qu'il ne pouvait pas marcher. Il agonisait. Il ne pourrait peut être même pas ressortir – encore faudrait-il qu'ils sachent comment ressortir. Jim passa son bras valide sous les épaules du blessé et se releva doucement pour ne pas le brusquer. Il le tint de façon à ce que John puisse s'appuyer sur lui autant qu'il voudrait, il se fatiguerait un minimum moins. Ils n'iraient pas bien loin comme ça.

    «  Accroche toi. On va sortir d'ici. »

     





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MessageSujet: Re: Conclusion exclusive.    Conclusion exclusive.  EmptyDim 29 Sep - 14:59


Fuite ennuyante.








"Je n'ai pas besoin de me justifier sur mes actes."

    Cette fichue odeur de fer. Cette fichue odeur de fer. Cette foutue odeur de fer qui n'était le sien. Qui venait d'ailleurs que sur lui, ou encore du nez ensanglanté de l'homme. Cette odeur de fer, qui appartenait a Jim. Le coup de feu. C'était bon, il faisait le lien maintenant. Mais quel imbécile, laisser quelqu'un derrière lui, au début John se dit que c'était bien, qu'il n'allait comprendre la leçon, ici, on ne joue pas aux poupées, mais par la suite il se dit que lui ne serait pas capable de terminer la vie d'un homme. Bien que l'envie se présentait, il n'en était pas capable.
    Parce qu'il était faible, qu'il ne savait utiliser que son cerveau, et quelques fois, ses longs membres sveltes.  
    Il se dit que Jim devait être pareil.
    Deux faibles. Enfait, non, il ne savait pas, il ne connaissait qu'a peine le soldat mais pourtant, il savait presque tout de lui, surement le fait d'"habiter" ensemble, finit-il par se dire.
    Sur ses pensées, il sentit une chaleur apaisante sur ses épaules, normalement, il aurait reculé, mais en ce moment, il était trop fatigué, trop faible, pour montrer quelconque mouvement de mécontentement. Alors il se laissa faire.
    Et étrangement, cela ne le dérangeait pas du tout, voir presque appréciait-il se geste qu'il pouvait considérer d'amical. Il regarda le visage se trouva devant lui, Jim s'était prit une balle sur le bras gauche, il voyait le sang. C'était sa faute. Tout était sa faute. Mais pourquoi avait-il agit seul, ce stupide Lockson? Il aurait dut appeler au renfort, il avait tenu une semaine, il aurait très bien put attendre quelques heures. Mais vu son état, il n'en était pas si certain.
    Oh, et puis merde. Ils étaient dans la merde tout les deux. Focus sur le présent et non sur le passé.
    Imbécile de Mounty.

    « Il faut savoir se faire attendre. Ca va aller ? Tu peux marcher ? »


    Lorsque Jim avait ouvert la bouche, que des stupidités sortirent de sa bouche. Ça va aller, franchement? Biensur que ça allait aller! Il n'était pas si faible que cela, John. Enfin, si, mais non, mais si, mais non. on sait pas vraiment enfait. Il ne répondit pas, car cela n'en valait pas la peine, cela était apparent qu'il n'allait pas marcher et Jim se prenait apparemment pour une Lady Gaga moderne. Il soupira simplement, le fixant d'un regard las, voulant dire "tu aurais put te forcer, et ne rien dire." Il sentit une force sous ses épaules et ne bougea pas d'un pouce, c'est comme s'il avait oublié carrément tout au monde. Comment marcher, comment remercier quelqu'un -enfait, remercier quelqu'un ne faisait pas partie de son vocabulaire, ni pour demander de l'aide, enfait, c'était pour cela qu'il avait tout simplement crié le nom de son "ami"- Ami. C'est étrange comme mot, c'est court, futile et inutile comme la relation qu'exprime cet enchaînement de lettres. Mais il n'avait pas vraiment d'autre mot pour définir sa relation avec Jim, que "ami". Jim le releva doucement, et c'était a peine si John pouvait tenir sur ses deux baguettes qui lui servait de jambes, encore plus maigre que l'habitude, dut a la pauvre nourriture qu'on lui donnait, et ceci dit, il avait refuser d'en prendre ne serait-ce une seule bouchée, qui sait ce qui se trouvait dans ce plat tout aussi appétissant que suspect. Trop appétissant pour un plat de prison. On avait surement mit quelconque drogues dedans qui l'aurait assommé et lui aurait fait dire les quatre vérités en moins de deux secondes de torture. Il ne s'était pas laissé faire. La voix douce et rassurante de Jim le sortit, une fois de plus, hors de ses pensées:


    «  Accroche toi. On va sortir d'ici. »


    Il était déjà accroché, et c'est certains qu'ils allaient sortir d'ici, seulement s'il se grouillait. John grogna quelque chose mais cela sortit tout croche, il avala sa salive et se concentra sur ce qu'il voulait dire, les mots sortaient comme une tornade, c'était vraiment honteux pour le détective, mais il ne devait pas aller trop vite. Il ferma les yeux un instant, s'appuyant un peu plus sur Jim, se sentant défaillir, il se concentra et repris une respiration presque normale, vraiment loin d’être parfaite mais beaucoup moins saccagée qu'avant. Apres quelques minutes de silence complet, il avança lentement sa jambe pour enjamber les pas et grommela un léger:

    « -Qu'est-ce que tu veut qu'on fasse d'autre, grouille-toi avant qu'il décide d'envoyer des mecs a nos trousses. »

    Il n'avait pas besoin de préciser que ce "il" était Gordon, et qu'il était son frère. Cela enchaînerait les questions du genre "alors pourquoi ton nom n'est pas Montgomery" et bien d'autres choses, il ne voulait pas que les Freedom's le sachent, sinon il risquerait d'éveiller des doutes, bien qu'il n'avait rien a soupçonner. Mais en temps de guerre on est souvent si tendu qu'on doute pour un rien, pour un mot mal placée ou un idéal qui n'est pas le leur. Il n'avait pas besoin de rien justifier pour le moment, personne ne doutait "vraiment" de lui et c'était tant mieux ainsi. Il détestait devoir se prouver aux autres. Il passa son bras derrière le cou de Jim et enjamba les pas un peu plus rapidement qu'il ne le devrait, parfois il ratait son mouvement et manquait de se casser le nez sur le sol froid. Ils sortirent du laboratoire, et étrangement rien ne se présentait devant eux, le silence complet. C'était étrange, et terriblement louche.
    Beaucoup trop louche, mais cette fuite s’annonça aussi ennuyante que son grand-frère l'était.
    Il rumina un merci dans sa gorge, pour ne pas qu'il sorte.
    C'est pas comme si les héros existaient, non plus.





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Jim Lockson
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MessageSujet: Re: Conclusion exclusive.    Conclusion exclusive.  EmptyLun 30 Sep - 15:13


Porte de sortie










    Bien qu'il eut envie de demander qui était ce ''Il'', Jim se tût. Faire les premiers pas furent laborieux. Il essayait de se caler sur les pas chancelants de son ami. A chaque fois que John manqua de tomber,  Jim le retint, prenant soin de ne pas forcer sur ses plaies. Finalement ils parvinrent au moins à la porte et sortirent de cette pièce sordide qui empestait le sang. Plus vite ils s'en éloigneraient, mieux ça irait déjà.
    Le corps du garde abattu quelques instants plus tôt était étendu au sol, dans son propre sang. Jim s'efforça de ne pas le regarder et passa calmement devant. Il s'immobilisa quelques secondes. Le couloir était désert. On pouvait entendre raisonner des pas plus loin dans la prison, des ordres criés. On devait sûrement être en train de précipiter du monde en haut. Bientôt ils seraient encerclés, sans aucune chance de s'en sortir, et seraient tirés comme du gibier. Peu de solutions s'offraient à eux. Passer par la porte d’entrée était inenvisageable, suicidaire même. Jim réfléchit à toute vitesse. Il lui semblait bien avoir vu des portes, qui menaient sûrement à d'autres ailes des laboratoires, et donc à d'autres sorties. Éventuellement et avec un peu de chance, ils pourraient trouver une sortie de secours sur le chemin. C'était leur seul espoir.
    Il rehaussa John sur son épaule.

    « Tiens bon encore un peu. Je vais trouver une sortie. »

    Il se mit en marche, aussi vite que possible, prenant soin de ménager John. La moindre goutte de sang qu'il perdait était une seconde de plus qui le rapprochait de la mort. Il n'y avait pas de temps à perdre. Jim grimaçait à chaque fois que son bras le lançait, il ignorait tant bien que mal cette brûlure incessante, il n'avait pas le temps de s’apitoyer sur son propre sort. Pas plus qu'il n'avait le temps de s’apitoyer sur le sort de John, il était entre ses mains à présent. Cette pensée lui tira un sourire pendant une demi seconde. John Mounty qui semblait ne dépendre de personne, dans un état aussi déplorable et avec pour unique chance de survie son colocataire qu'il prenait parfois un malin plaisir à snober. Ironique.

    « Ca va John ? Parle un peu, ça me permet d'être sûr que tu ne crèves pas en chemin, tu vois. Ha ! Ha non, c'est une impasse. Merde, qui a dessiné les plans de cette prison ? »

    Il soupira. Il n'avait pas envie de parler, pas plus qu'il n'en avait de raison valable. Ça le rassurait juste de savoir que John l'entendait et n'était pas encore passé dans un quelconque autre monde, ou n'avait pas perdu connaissance pour longtemps. Ça le rassurait de pouvoir lui parler, après une semaine passée à se ronger les sangs.
    Les couloirs s’enchaînaient en cul-de-sac, sans issue, et ils se rapprochaient du brouhaha des hommes se préparant à les accueillir un peu plus haut. Jim fouillait chaque recoin des yeux, cherchant une porte ou un symbole clignotant indiquant une sortie de secours. Il transpirait, son rythme cardiaque s'était accéléré et cette fois, il doutait sérieusement de s'en sortir.
    Enfin, Jim pu apercevoir au bout d'un énième couloir un battant en métal. Il pivota, marcha vers la porte, posa la main sur la poignée et appuya. Verrouillée. Il pesta, força, bien sûr elle ne céda pas.

    «  Attends, ne bouge pas. »

    Il déposa doucement John au sol, appuyé contre le mur, de façon à ce qu'il n'ait pas à se fatiguer inutilement. Bien sûr qu'il ne bougerait pas. Jim fonça sur la porte, l'épaule en avant – la valide bien entendu. Un bruit sourd se produisit, il put entendre avec soulagement le verrou craquer un peu. La porte devait être trop vieille, ou mal fermée, ou juste abîmée. Il se frotta le bras en grognant et recula de quelques pas avant de recommencer. Cette fois le battant grinça clairement. Un troisième coup. Puis un quatrième. Jim pouvait sentir chaque des os de son épaule qui criait grâce mais essaya une dernière fois.
    Le verrou céda. Il soupira, soulagé. La chance était peut être avec eux, finalement. Il poussa la porte en fer jeta un coup d’œil hors du couloir. Personne, dieu merci. Comme il l'avait deviné, c'était bien une autre partie des laboratoires. Loin de ressembler à la prison sordide qu'ils quittaient, cet endroit semblait pur et sain, sans doute l'endroit où les expériences se faisaient, où on traitait les produits. Pour l'instant le couloir immaculé devant le soldat était désert, mais ce n'était qu'une question de temps avant que le boucan qu'il avait fait ne rameute plus de T-Corp encore.
    Il se tourna vers John, le releva tant bien que mal, repassa son bras sous ses épaules.

    « Encore un peu. Si tu lâches entre temps je te jure que je te tue. »

    La bonne nouvelle était qu'ici, ils étaient assurés de trouver une porte de sortie.
     





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MessageSujet: Re: Conclusion exclusive.    Conclusion exclusive.  EmptyVen 4 Oct - 19:07

[On brise l'habituel, une chanson qui n'est pas instrumentale /mais ne pas faire attention aux maigres paroles qu'elle contient, et une image qui n'est pas un GIF tout sanglant. 8D Valaa valaa, je me devais de le dire, enjoy!]


Douce révolution.








"Rejoins moi dans la danse des âmes brisées aux cœurs révoltés. "

    Si seulement il n'aurait pas les capacités brouillées comme brume, John aurait put aider le Freedom, et ils seraient sortis depuis longtemps déjà. Mais avec les "si", nous ne changeons pas le monde. Alors il préféra concentrer ses dernières forces -faibles soient-elles.- sur l'action très banale qu'était de poser une jambe devant l'autre, vous l'aurez compris: marcher. Mais en ce moment, il ne pouvait rien faire d'autre que ce concentrer sur ses gestes, sinon il ratait son mouvement et manquait le sol de peu. Heureusement que le bras de son ami le retenait. Heureusement qu'il était ici, finit-il par s'avouer.

    Jim ouvrit la bouche et quelques mots sortirent de celles-ci, mais Mounty n'y prêta pas attention, il prit cependant en compte que son ami avait accélérer les pas, prenant soin que John le suive, et le génie en déduit que la situation avait empirée. "Sortie" . Comme analysant la phrase quelques minutes par la suite que celle-ci avait été prononcée, John ne put en entendre le mot "sortie". Il allait sortir.
    Comment allait-ils sortirent? Il n'avait pas de plan, John ne connaissait aucune sortie, et encore moins Lockson. Sa respiration s’accéléra, se régularisa. Enfin. Ses habilités, par contre, n'était pas de retour.
    Surement, une fois de plus, le miracle de l'adrénaline.

    D'autres paroles vinrent. Cette fois-ci, John les écouta. Écouter les gens était un geste qui le permettait parfois de se sentir humain, malgré sa mutation. Mais sa mutation n'avait pas un grand rôle dans ce sentiment d'appartenance aux "humains". John avait toujours été différent, et malgré les problèmes qu’entraîna cette différence , cela ne le dérangeait pas.
    Tant qu'on n'insultait pas sa capacité mentale.
    Jim parlait de parler -quel geste inutile et vain lorsqu'on se fait poursuivre par des hommes faisant le double de notre poids et que nous luttons pour sortir de ce trou!-, et de plans. Plans de prison. Les yeux de John s'ouvrirent grand, il aurait put parler, mais justement, le fait que Jim l'avait dit d'en faire tant lui fit faire le contraire.
    On ne lui disait pas quoi faire.
    Personne ne lui disait quoi faire, pas Gordon le gros, pas sa tante, pas ses parents. Personne.
    Il ferma sa bouche, imaginant son visage avec une telle expression sur le visage était tout simplement dégoûtant.

    Un cul-de-sac se présenta devant eux -John avait osé lever le regard quelques secondes pour regarder ce qui se présentait devant lui, et il fut déçu en constatant le mur blanc monotone.-, et il entendit des bruits.
    Hm, ils arrivaient. Ils étaient proche. John s'en ficha un instant, il préféra reporter son attention sur ses pas, et s'il continuait ainsi, dans quelques minutes, avec beaucoup d'aide et d'envie, il arrivait peut-être a courir. Mais encore, ce ne sont que des pensées en l'air, sans aucune valeur.
    Mais pour John, cela lui permettait de ne pas baisser les bras.  

    Jim semblait se battre contre une porte, oui, c'était bel et bien une porte. Une porte métallique, n'attirant pas vraiment l'oeil. John soupira, c'était peine perdue, et surtout, le soldat n'était pas vraiment ce qu'on considérerait de "fort". Encore, des pensées et des jugements beaucoup trop hâtif.

    «  Attends, ne bouge pas. »

    On le déposa contre un mur, et John en fut soulagé. Mais Jim semblait avoir une volonté de fer et il était déterminé de défoncer cette porte. Des efforts pour rien, se disait John. Il le regarda faire, ne disant mot, mais respirant fort.
    Mais quelle fut sa surprise lorsque Jim défonça cette porte qui donnait droit a une partie de laboratoire. On ne se fie pas aux attentions, nota John. C'était bien une des premières fois qu'il dut avouer qu'il avait faux. Il soupira et entendit les autres paroles de Jim. Il le menaçait de le tuer s'il lâchait. John ravala une réplique du genre "Si je lâche je suis mort, Jim. Ne dit pas de sottises." cela énerverait certainement Lockson, ce qui, pour l'instant, n'était pas le but de Mounty. Il se releva avec plus de facilité mais sentait toujours dans son dos la douleur des multiples coupures qu'il avait subit. La douleur étouffait, brouillait, une fois de plus, ses capacités. Il ferma les yeux, se concentrant désormais sur quelque chose d'autre: rester éveillé.
    Mais il savait que bientôt il ne pourrait plus rester éveillé.
    Il allait sombrer dans un sommeil.
    Définitif, peut-être.

    « Trouve moi une carte. »

    Ils étaient rentrés dans le laboratoire, et nul ne sait vraiment par quelle force, mais John avait réussit a prononcer ses mots, qui formait cette phrase. Une carte. Il avait besoin d'une carte, amateur soit-elle. Il avait cette capacité de comprendre les cartes, codes codés, n'importe quoi. Il finissait toujours par résoudre l'énigme se cachant derrière la carte. John connaissait le principal du bâtiment de la T-Corp., mais enfait, ce bout, il n'avait jamais vu de carte. Il lança plus faiblement cette fois-ci, comme n'assumant pas ses paroles:

    « Tu pourrais partir sans moi. Plus facile. »
     
    Jim risquait de l'engueuler, mais il s'en fichait. C'était John qui l'avait foutu dans cette merde, et c'était sa faute, il en subirait les douces conséquences, mais pas Jim. Jim devait vivre.
    Parce que Jim était quelqu'un de réel.
    Et que Mounty n'était qu'un mirage.





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MessageSujet: Re: Conclusion exclusive.    Conclusion exclusive.  EmptySam 5 Oct - 14:14

[Eh bah moi comme j'ai pas de musique en tête je change pas lowl. Par contre j'ai trouvé un joli gif et Jowhn est même pas tout pegouss de sang C:]


Stupide raisonnement









    Jim ne put retenir un soupir de soulagement lorsque John parla enfin. Au moins était-il encore conscient. Au moins avait-il encore des idées, et son formidable cerveau fonctionnait toujours au quart de tour, ce qui était une excellente nouvelle. Le fait qu'il reste silencieux, sans répondre ironiquement aux tentatives désespérées de Jim pour le garder éveillé était inquiétant. Mais cette simple phrase remplaçait tout ce qu'il aurait pu dire jusque là : elle prouvait que John réfléchissait encore. Qu'il n'était pas dans une sorte de transe, abruti par n'importe quelle drogue ou poison que ses geôliers auraient pu lui donner ; qu'il était encore assez maître de lui même pour maîtriser son incroyable intelligence, capable de formuler des idées. Si souvent il pouvait avoir des pensées qui font que les gens le considèrent en sociopathe, ou même en psychopathe de première, parfois ses visions pouvaient s'avérer salvatrices.
    Une carte. Bien sûr, comment Jim n'y avait-il pas pensé ? Un plan les mènerait tout de suite à cette porte de sortie tant espérée. Il aida John à s'appuyer à un mur et se mit tout de suite en action. Il avait longtemps obéi à des ordres, parfois (souvent) à contrecœur, il avait été formé à ça. En revanche il ne réfléchit pas une seconde cette fois-ci. John voulait une carte, il en aurait une en une minute.

    Le laboratoire était bel et bien désert. Heure de pause sûrement. Ou encore était-il tard et les scientifiques étaient-ils partis. Jim avait perdu la notion du temps depuis qu'il avait passé les portes du QG Tex-Corporation. D'abord il y avait eu cette première course pour retrouver John, puis les altercations, puis enfin ce moment tant espéré où il avait pu voir son ami. Puis la fuite. La première partie de la fuite, celle dans les prisons, la fuite désespérée. Et maintenant la seconde partie, celle où on reprend espoir. Peut être ne s'était-il écoulé que quelques minutes, ou peut être des heures. Cette possibilité aurait été la meilleure, ils auraient été assurés de trouver moins de monde. Finalement, leur survie ne se jouait à pas grand chose.
    Une carte. Il y en avait forcément une ici. Il devait y en avoir une. Jim déambula entre les tables où bouillaient des flacons peu rassurants, levant parfois la tête pour chercher John du regard, s'assurer qu'il n'était pas effondré au sol en train de se vider de son sang. Il ne laissait aucun bureau de côté, n'importe lequel d'entre eux aurait pu cacher un plan. Une simple feuille de papier qui pourtant représentait tant pour eux à cet instant.
    Il commençait à désespérer lorsqu'il revint vers le coin où il avait laissé John en équilibre précaire. Il l'entendit alors vaguement parler, voix cassée qu'il percevait seulement sans voir son propriétaire.

    Et cela le révolta. Il serra les poings pour se retenir de lui en coller une, à ce faux détective prétentieux. Il tourna à l'angle d'un mur et revint à son point de départ, devant John ; il l'observa quelques secondes, comme hésitant à lui répondre comme une personne civilisé, ou à lui gueuler simplement dessus. Malgré tout, il parla d'une voix calme.

    « Tu as beau avoir une intelligence sur-développée et des raisonnements exceptionnels, parfois tu peut être spectaculairement con. Abruti, pourquoi est-ce que je repartirais sans toi ? Je suis venu pour te sauver le cul, pas pour me balader, et c'est avec toi que je repartirais. Maintenant ferme la si tu veux revoir la lumière du jour. »

    Jim toisa son ami encore un instant avant de tourner les talons. Ils n'avaient pas que ça à faire, de s'envoyer des piques. Bientôt des gens viendraient ici, on les cherchait déjà dans les prisons et il ne faudrait pas des heures aux gardes pour comprendre qu'ils avaient prit la porte pour les labos.
    Finalement, Jim finit par trouver ce qu'il cherchait. Encadrée sur un mur, derrière une vitre, un plan de tout cet étage se présentait enfin à lui. Il n'hésita pas et brisa la vitre avec la crosse de son revolver puis attrapa la carte. Ça conviendrait parfaitement. Avec la tension, le stress et la crainte d'être tué à chaque instant, il n'aurait pas été capable de se concentrer assez pour étudier ce plan, mais John n'aurait même pas à réfléchir pour tout déchiffrer en quelques secondes. Si il était encore conscient. Il était encore capable de dire des bêtises, il pouvait bien arriver à lire ça.  Il tourna les talons et amena le plan à John, soulagé de le voir encore vivant. Chaque seconde il s'inquiétait plus sur son état.

    Jim ne doutait pas des chances de réussite de son ami, pas une seule seconde. A eux deux, survivre dans cet enfer serait peut être plus facile que prévu. Malgré sa blessure, qui n'avait cessé de le tirailler depuis, le soldat se sentait encore capable de braver trois fois l'armée qui l'attendait, là dehors, tant qu'il pouvait sortir John de là. Combiné à la fine intuition et à l'esprit de tacticien de son ami, ils avaient toutes leurs chances. Ils se faufileraient entre les mailles du filet, créeront un chemin là où il n'y en a pas.
    Invincibles.





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MessageSujet: Re: Conclusion exclusive.    Conclusion exclusive.  EmptySam 5 Oct - 18:19


Sécurité recherchée.








"Repartir pour s'enfuir. S'enfuir pour avoir un bel avenir."

    Il pouvait revoir son enfance se dérouler devant ses yeux. Enfance qu'il aimerait tant pouvoir oublier, car cela l'obligeait de mentir. Mentir pour pouvoir continuer de vivre. Cette vie qu'il vivait présentement, n'était que mensonge, mensonge empilé les uns sur les autres. Et la seule manière de pouvoir rendre ses mensonges véritable, que Mounty finisse enfin par y croire, était d'oublie tout ce qu'il avait laissé derrière lui.
    Enfait, quand il s'était fait prendre, la seule chose qui l'avait retenu sur terre était qu'il souhaitait de tout coeur que le service pas vraiment agréable qu'il allait recevoir le traumatise au point de devenir amnésique.
    Oublier absolument tout, le tour de Gordon, cette femme qu'il maudissait l'existence, sa...fille qu'il ne considérait pas comme tel, et surtout, cette chose.
    Ce mensonge, Mounty.
    Plus il pensait, plus il regrettait d’être toujours en vie, mais s'il serait mort, Gordon serait content, et c'était tout le contraire de ce qu'il désirait.
    Il devait rester en vie tant que ce salaud l'était.
    Apres il ferait bien ce qu'il voudrait.

    Alors que Jim cherchait cette foutue carte, ce foutu plan qu'il avait tant besoin, John restait accoté contre le mur, mâchouillant ses idées quelques peux morbides.

    Il fixait Jim si intensément qu'il était presque certains que celui-ci pouvait ressentir son regard glacier qui devait peser lourd. Il observa le soldat serrer ses poings face a sa phrase. Pourtant, c'était vrai. John le savait aussi bien que Jim devait le savoir. S'il n'était pas ici, Jim serait jamais venu ici, et il ne se serait jamais blesser au bras. Il ne le dit pas, mais John se sentait coupable. Un sentiment étrange, qui lui cognait le coeur comme une grosse pioche de fer. A cause de lui, il était blessé. Et ce sentiment était encore plus étrange parce qu'il ne l'avait ressenti qu'une seule fois auparavant. Et c'était avec elle. Il voulut aller plus loin dans ses pensées mais stoppa.
    Non.
    Ce n'était pas "ça".
    Ce ne serait jamais "ça".

    « Tu as beau avoir une intelligence sur-développée et des raisonnements exceptionnels, parfois tu peut être spectaculairement con. Abruti, pourquoi est-ce que je repartirais sans toi ? Je suis venu pour te sauver le cul, pas pour me balader, et c'est avec toi que je repartirais. Maintenant ferme la si tu veux revoir la lumière du jour. »

    John resta carrément ahuris. Il ouvra la bouche comme pour répliquer, mais il se rendit compte qu'il n'avait rien a dire. Cela empirerait la rage du soldat. Il était bouche-bée. Jim semblait le défier du regard, attendant une quelconque réponse du détective, comme il faisait bien souvent. Mais rien ne sortit, pas un son. Lorsqu'il tourna les talons pour s'éloigner plus loin, John laissa échapper un frisson, mouvement qu'il s’empêchait souvent de faire. C'était beaucoup trop puéril. Mais John avait finit par avoir peur du soldat, qui sait ce qu'il aurait put faire. Et John était certains que s'il n'était pas en sang de la tête au pied, il aurait reçu un coup, par le poing qui se retenait vainement. Ce n'était certes pas la première fois qu'on lui gueulait dessus mais Jim était comment dire...quelqu'un qui ne sait pas vraiment se retenir? En tout cas, il n'aimait pas quand son colocataire lui gueulait dessus. Mais il préféra ne montrer rien visiblement, sinon lui aussi finirait par le prendre pour un faible.
    Et il commençait a croire que John était con.
    Comme tout le monde.
    Il soupira.

    Jim lui tendit une carte. Une once de joie parcourra la colonne vertébrale du détective, enfin. Le temps semblait tourner comme une démente. Il observa la carte, silencieusement. John ne quitta pas les yeux un seconde de la carte, faisant attention au tout petit détail de celle-ci, qui était vachement bien détaillée, heureusement:

    « Ton bras saigne. Tu respires trop fort. »

    La respiration de Jim le dérangeait. Et pour une fois, il ne se dérangea pas de lui faire remarquer. C'est étrange parce qu'enfait, d'habitude les gens respire beaucoup moins fort. Était-ce psychologique? Certainement, mais il ne voulait pas se le dire. Il examina la carte et les plusieurs portes -4, pour se montrer précis, dont celle qu'ils avaient forcés.-, une menait a l'extérieur mais semblait bloquée par un code. Un code. John continua:

    « Trois options. Une porte avec un code, dont le risque d’être gardée est inférieure aux autres, car ils ne nous croivent pas capable de deviner le code. Enfait... »

    Il revisa ses paroles. Non, c'était faux. Il avait osé dire ces conneries devant ce Lockson. Merde, merde, merde. Qu'il était con. John leva une main sur son visage, se frottant nerveusement la joue et s'écria:

    « Non! Gordon n'est pas dupe, il doit savoir que j'utiliserais cette porte. C'est évident que celle-ci soit gardée a bloc, il doit les avoir avertis. Au fond du laboratoire se trouve une porte, pas bien grosse et voyante, elle va nous mener vers la cour arrière de la tour. Avec beaucoup de chance, les gardes risquent d’être beaucoup moins nombreux, et nous pourrons, si nous sommes rapide, sortir du territoire qui est bien gardé. Je pourrais courir. »

    Il ne restait plus qu'a croiser les doigts. Gordon n'était pas con, mais il n'était pas aussi intelligent que John.
    Avec beaucoup de chance, il n'avait pas pensé a cette option.
    John reprit son air et tendit un bras vers Jim.
    Foutu handicap.
     





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MessageSujet: Re: Conclusion exclusive.    Conclusion exclusive.  EmptyDim 6 Oct - 14:36


Frénésie nouvelle










    T
on bras saigne. Tu respires trop fort. »
[/list]

Jim leva les yeux vers le ''génie'' qui, comme prévu, n'avait eu besoin que de quelques secondes pour déchiffrer le plan d'un lieu qui lui était totalement inconnu. Oui, son bras saignait, merci de le faire remarquer. Cela avait empiré depuis le début. Il se contentait de garder une main appuyée sur la blessure pour réguler au maximum l'hémorragie, ce qui bien sûr n'avait pas beaucoup d'effet. En revanche il était étonnant que John soit toujours conscient. Si il y avait bien quelqu'un qui saignait ici, c'est plutôt lui. Pour la respiration, Jim s'efforça de calmer son souffle.
Il écouta attentivement le rapport de son ami. Il avait tout de suite fait le lien avec le dénommé Gordon et ce « Il » mentionné plus tôt. Qui qu'il soit réellement, c'était un gêneur. Un type n’interférant entre eux et leur survie, qui semblait connaître John, et qui visiblement n'attirait que les ennuis. Jim décida d'emblée qu'il n'aimait pas cette personne.
Il regarda autour de lui, chercha des yeux la petite porte indiquée sur le plan. Oui, avec beaucoup de chance elle ne serait pas gardée. Beaucoup de chance. Ils n'étaient pas en état de pouvoir fuir ou même de se battre. Jim serra les doigts sur son revolver, qu'il n'avait pas lâché, et le chargea, prêt à toute éventualité.
Il passa son bras sous les épaules de John et se redressa. Courir ? Quelle blague. Bien sûr qu'il ne pouvait pas courir, le Mounty. A part s'il voulait définitivement mourir, lamentablement, ici dans ces laboratoires sordides. Jim fit ce qu'il pu pour presser le pas sans brusquer l'autre imbécile.
Ils n'eurent pas de mal à repérer la porte, en effet plutôt basse, mais en acier, large et épaisse. Jim posa la main sur la poignée. Elle était ouverte. Il échangea un regard avec John, peu rassuré.

«  Prêt ? »

Il baissa la poignée et poussa la lourde porte.
Une cour s'offrit à eu. Encadrée de quatre murs hauts, le sol goudronnée, sur le mur du fond, face à eux apparaissait une seconde porte, plus imposante. Et un homme devant. Qui les attendait, armé et prêt. Qui que soit ce Gordon, il avait prévu le coup et avait placé un garde.
Jim vit rouge. Ça ne pouvait pas se passer ainsi, alors qu'ils étaient si près du but. Un dernier obstacle se dressait entre la liberté et eux. Il se crispa, agrippa les vêtements tachés de sang de John de peur de le lâcher. Serra son poing sur la crosse de son revolver, tandis qu'en face, l'homme chargeait le sien. Le soldat sentit une frénésie nouvelle s'emparer de lui. Depuis le début, il préférait ne pas avoir à tuer, mais à cet instant précis, il décida que ce dernier obstacle ne survivrait pas une minute de plus. Cela se jouait à eux ou lui, le plus rapide qui tirerait, le plus adroit et le plus décidé à survivre ; ou dans le cas de Jim, à sauver John coûte que coûte. Ce gars voulait interférer dans leur plan, très bien ; il en paierait les conséquences.
Il leva son bras tenant le fusil, pointa le canon sur son adversaire. Ce dernier arma le chien, approcha le doigt de la gâchette. Il avait reçu des ordres précis, le premier étant de ramener John Montgomery en vie. Le second était d'exterminer ce gêneur de Freedom qui avait décidé de passer à l’action et avait déjà fait un mort. Aussi visa-t-il ce dernier. Une seconde trop tard.
Il s'écroula, une balle fichée dans le crâne.

Jim soupira et baissa son revolver. Il s'étonnait lui même d'avoir encore d'aussi bons réflexes. Le coup de feu résonnait encore dans la cour et aux alentours. Si ils voulaient être discrets, c'était raté. On comprendrait bien trop vite qu'ils n'étaient pas passé par la porte codée, comme leurs ennemis semblaient l'avoir prédit. L'étau se resserrait, et pas de la bonne manière.
Il s'avança jusqu'à la porte, soutenant John du mieux qu'il pouvait, malgré son blessure qui le tiraillait un peu plus chaque minute et à chacun de ses mouvements.

«  Tiens bon encore un peu. C’est bientôt fini. »

Bien qu'il n'était pas certain de ses paroles, Jim espérait sincèrement ne pas se tromper. Ou peut être savait-il tout simplement qu'il avait tord et voulait réanimer le courage qu'il lui restait.

Il posa la main sur la poignée de la porte en acier et poussa de toutes ses dernières forces.[/list]




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MessageSujet: Re: Conclusion exclusive.    Conclusion exclusive.  EmptyDim 6 Oct - 16:11


Attendre, se faire prendre.








"Entend les plaintes des morts des temps passés."

    Il faut faire attention. John était certain que la place allait être vide, qu'on pourrait entendre une abeille voler. En effet, il pouvait entendre une abeille voler, bien que celle-ci soit fictive, heureusement, John ne supportait pas les piqûres d'abeilles, cela le rendait souvent malade et dans l'état qu'il était, cela résoudrait a une mort lente et douloureuse. Mais devant lui, un peu plus loin, posté devant une porte, se trouvait un homme. Armé il était, et semblait déterminé de défendre la porte.
    Quelle vie gaspillée.
    John aurait put avoir pitié, mais la rage était trop présente. Cette sensation de liberté, depuis tant de jours, le rendait ivre de vengeance. Pas tout de suite, la vengeance est un plat qui se mange froid.
    Terriblement froid.
    Il allait surprendre Gordon un jour, et ferait bien attention de lui rendre le service qu'il a subit, pire, voir. Ce n'était pas son frère, ce n'était pas le jeune homme avec qui il avait joué dans la grande cour pendant toutes ses années passées ensemble.
    Gordon avait changé et John devait s'y habituer.

    Bref cette porte semblait être la seule issue vers la "vraie" liberté. Car John avait beau se trouver hors de sa cage, il se sentait plus qu’oppressé par les grands murs qui encadrait la cour. La porte lui offrait une sensation d'espoir, plus grande qu'avant, car il était accompagné de Jim. Et que lui, il avait un revolver, et qu'il avait encore des balles. Combien, il ne savait pas. Mais c'était un soldat, et il était évident que ce n'était pas un amateur.
    Reposer son sort sur quelqu'un, c'était bien la première fois que John le faisait depuis des années.
    C'était étrange, et apaisant d'une manière, mais il ne devait pas se laisser aller. Il devait se concentrer, lui aussi.

    Il sentit quelque chose agripper sa camisole blanche tachée de sang. C'était tout ce dont il portait et l'air frais agressait ses coupures encore ouvertes. La douleur était certes, insoutenable. Mais pour l'instant, il allait devoir le supporter, même s'il ne pouvait pas. Il laissa échapper un léger grognement de mécontentement, puis, plus rien. Ce n'est pas non plus comme s'il allait faire le plus de bruits possible pour attirer l'attention du garde. Bien que l'attention du garde était déjà vers eux. John risqua un regard vers Jim, qui tendait son revolver vers l'avant, un léger sourire apparut sur le visage de John pendant quelques secondes face aux émotions se lisant sur le visage du Jim.
    Les Humains sont vraiment des créatures puériles, on peut lire sur leur visage comme dans un livre ouvert.
    C'est aussi fascinant que désespérant.

    Un bruit brisa le silence, la balle était partie s'enfouir dans le crane de l'homme.
    Ce n'était pas vraiment une grande perte s'il passait ses journées devant une porte.

    John maudit silencieusement l'arme de Jim qui ne pouvait s’empêcher de faire autant de bruit qu'une troupe de chameaux enragés. Encore John n'avait-il jamais vu une troupe de chameaux enragés, il imaginait le bruit horrible que celle-ci pourrait produire, semblable au foutu revolver de Jim. Il avait toujours opté pour les méthodes beaucoup plus silencieuse et malsaine, malheureusement. Mais c'était la vie, et la vie n'est-elle pas une chose malsaine en elle seule? Il se permettait ses mouvements malhonnête, d'utiliser des gaz, liquides et autre chose, pour arriver a ses fins. Enfin, l'esprit n'était pas a cela­. Aujourd'hui c'était lui le rat et eux les lions. Et il devait fuir le plus vite possible pour pas retourner dans les abysses.  

    Ils s’avancèrent jusqu’à la porte avec un peu plus de difficulté. John regarda le ciel étoilé et soupira, il avait laissé la nuit en plan, voila qu'il la retrouvait. Cela le réjouit malgré tout, il était libre.
    Alors qu'il n'avait presque plus d'espoir.
    Voila qu'il était venu.  

    «  Tiens bon encore un peu. C’est bientôt fini. »

    John pouvait tenir encore longtemps. S'il le souhaitait, il le pouvait. Il soupira et lorsque Jim déposa sa main sur la poignée de la porte, il le suivit dans le mouvement, pour déposer sa main sur le métal froid de la porte. Il frissonna face au contact, mais en fut ravi. Il était bien la et ce n'était pas un rêve.
    John ne croyait pas au rêve.
    Jeune, il avait trop rêvé.  
    Sa main descendit vers le bas lorsque la porte finit par s'ouvrir, il resta la un moment, surpris, mais n'en laissa rien paraître. Devant lui se trouvait des rues, aussi banale soient-elles, elles procuraient une option de cachette. Et les rues donnait a des ruelles, si les informations de la carte qu'il avait vu sur Las Vegas il y a longtemps était bonne. Il se trouvait derrière la tour, et le quartier était neutre, aux dernières nouvelles. John avança d'un pas toujours en trimbalant son Jim pochette qui le soutenait, heureusement.  Il murmura a Jim:

    « Si on avance tout droit, on risque de tomber sur une ruelle fantôme, il me semble. On pourrait essayer de forcer une porte, on sait jamais. Et je pourrais me reposer. »  

    Il ne l'avait pas dit haut et fort, mais enfait, il était fatigué. Il aimerait juste pouvoir s'installer sur un matelas et recevoir des soins. Et pour cela, il ne restait qu'une étape a franchir. Et par la suite, ils pourraient discuter.
    Mais pas question pour l'instant de faire n'importe quoi.
    S'ils ne se dépêchaient pas, ils vont se faire prendre.
    Et pendre.
     





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MessageSujet: Re: Conclusion exclusive.    Conclusion exclusive.  EmptyMar 8 Oct - 16:47

[Je suis vraiment attendrie à l'idée qu'ils passent une nuit comme ça. ♥ Bonne chance les gars.]


Stupide raisonnement







    Après que la bombe nucléaire lancée par la Texas-Corporation n'ait ravagé une partie de Las Vegas, beaucoup de quartiers s'étaient considérablement vidés. Les habitants avaient déserté toutes les rues à proximité de West Side de peur de tomber sur des Freedoms, ou tout simplement pour éviter les mutations. Les alentours de la tour étaient devenus fantômes, comme après une guerre. Les portes laissées ouvertes par les citoyens n'avaient pas manqué de tenter des vagabonds, qui s’étaient empressés de piller toutes les maisons, laissant des meubles délabrés, des tiroirs arrachés de leurs gonds et des fenêtres brisées et rendant le quartier totalement fantôme. Finalement, une fois que tout fut volé et revendu, le quartier retomba à l'abandon.
    Cela faisait presque une année et rien n'avait changé.

    Jim s'empressa de tirer John loin de la tour. Il ne prit pas le soin de refermer la porte de la cour, tout le monde devait être déjà alerté de leur présence  cet endroit. Il ne leur restait pas beaucoup de chemin à parcourir. Leurs poursuivants les perdraient assez vite dans le labyrinthe de ruelles, si ils étaient assez habiles et assez rapides. Ce qui restait à prouver. Comme l'avait dit John, ils n'auraient qu'à se cacher dans un des appartements déserts le temps de se reposer un peu. Puis ils pourraient rentrer et on s'occuperait de John, au QG des Freedoms.
    Le soldat rehaussa son ami sur son bras valide. Ils avancèrent tant bien que mal jusqu'à un premier tournant, errèrent quelques minutes le long d'un rue puis tournèrent à nouveau dans des ruelles. Ainsi peut être pourraient-ils semer leurs ennemis. Bien que John avait dit pouvoir, Jim n'y croyait pas une seconde et marchait à un rythme qui le fatiguerait moins.
    La nuit était complètement tombée, et bien impossible de trouver une lampadaire en état dans cet endroit délabré. Ils se retrouvaient seuls dans le noir, vaguement éclairés par une lune paresseuse.

    Jim poussa la porte en verre de l'arrière d'un appartement, dans une ruelle étroite. Le battant faillit tomber tout seul. Il passa la tête à l’intérieur. L'endroit était n'était pas plus accueillant que le reste du quartier. Des bureaux sur lesquels étaient éparpillés dans papiers en vrac, et deux portes ouvertes au fond. Jim sourit. Ils avaient eu une sacré veine de tomber sur un ancien cabinet médical.
    Il aida John à marcher jusqu'à la première pièce adjacente puis à s’asseoir sur le lit des oscultations. Il fouilla sur les murs, trouva vite un interrupteur. L'ampoule nue au plafond clignota et les éclaira d'une lumière terne. La pièce avait quelque chose d'étouffant, avec les murs blancs, l'écat éclat sale  et les lourds rideaux masquant les vitres. Jim lâcha doucement John, de peur qu'il ne tangue et finisse par tomber, puis fit volte face. Il tendit le bras pour atteindre un placard et grimaça. Foutue blessure.
    Il trouva des bandages, du désinfectant, rien de très approprié pour l'état déplorable de son blessé mais au moins pourrait-il tenir jusqu'à recevoir des soins de qualité. Il se tourna vers John en soupirant. Pas un seul mot n'avait été prononcé depuis qu'ils étaient sortis.
    Jim réalisait tout juste qu'ils étaient tous deux vivants. Par n'importe quel miracle, ils étaient sortis de cet enfer. Ils l'avaient trouvé, leur salut. Tout n'était pas encore gagné pour autant. Mieux valait ne pas sortir avant le matin. Les T-Corp quadrilleraient la zone encore longtemps.

    Le soldat s'approcha et John et lui retira sa camisole tachée de sang. Il grimaça lorsque le tissu se décolla lentement des blessures, découvrant les plaies profondes, parfois cruellement cicatrisées par le feu. Il serait évidement incapable de soigner des coupures comme celles là mais au moins pourrait-il peut être calmer quelques hémorragies. Il se crispa. Commettre de tels actes de torture était inhumain, mais on avait prouvé depuis longtemps qui les T-Corp ne l'étaient pas.

    « Ça va faire un peu mal, navré. Accroche toi. »

    Il repéra une longue estafilade partant de l'épaule de passant sur toute l'omoplate du blessée et entreprit de la désinfecter, conscient de la douleur que cela devait engendrer.
    Après ça ils n'auraient qu'à passer la nuit ici et le lendemain serait un jour nouveau, sûrement.





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MessageSujet: Re: Conclusion exclusive.    Conclusion exclusive.  EmptyJeu 10 Oct - 19:39

[ En effet c'est trop kawaii omg]


Toxique.









    Le coeur perdu depuis trop longtemps déjà, le cerveau omniprésent. Ils se trouvèrent dans un ancien cabinet de clinique, avec grande chance. John n'arrivait presque plus à voir plus loin que le bout de son nez, les deux coups qu'il avait reçut sur la tempe n'aidait vraiment pas son état. Il se sentait étourdis, et la situation semblait mille fois pire car il était debout. Heureusement que l'endroit était désormais parfaitement calme. Heureusement que ces foutus T-Corp. n'osèrent risquer de les poursuivre plus longtemps car ils avaient d'autres chats à fouetter. Surtout que John ne présentait pas tellement un danger, vu son état, et qu'ils savaient bien que d'une manière où d'une autre, ils finiraient par le retrouver. Il agrippa faiblement le gilet de Jim alors qu'ils continuèrent de marcher vers la pièce adjacente. Heureusement, devant eux se présentèrent des lits, sûrement pour les auscultations de notre cher médecin consultant.
    Le bras de Jim le lâcha avec une douceur inattendue et John s'écrasa sur le lit péniblement, épuisant ses dernières forces pour rester debout, bien qu'il tremblait lamentablement de tout partout. Les murs blancs et les rideaux l'étouffaient psychologiquement, mais pour l'instant, ils ne pouvaient pas faire grand chose. Cet endroit était sécuritaire, il ne risquait rien, se disait-il sans cesse pour ne pas craquer. Mais ces murs blancs lui rappelait que trop de choses qu'il aurait préférer laisser sombrer dans son palace intellectuel.

    Il entendit Jim soupirer, enfait, au début Mounty ne comprit pas vraiment pourquoi il avait fait ce geste qui relevait bien souvent à un ennui total, mais il se rendit compte par la suite qu'il n'avait prononcé mots où paroles depuis qu'ils étaient ici. Et puis, il avait besoin d'un peu de calme, alors il ne remédia pas à la situation tout de suite. Car il savait qu'il ne pouvait pas, s'il voudrait parler, il ouvrirait la bouche et rien ne sortirait, même pas un son. La situation était pire de ce qu'il imaginait. Mais c'était la vie, et il devait faire avec.

    Il le regarda fixement se diriger vers lui, du désinfectant et du bandage dans ses mains, John ne pouvait pas vraiment se faire à l'idée de devoir se faire soigner, il ne méritait pas vraiment ce traitement, étrangement, il regrettait presque le fait de devoir se faire soigner. Il grimaça de l'intérieur, son visage restait parfaitement placide, et ses yeux, brumeux. Il sentait l'odeur horriblement déplaisante de son propre sang le long de son visage, et l'odeur s'accentua lorsque Jim lui retira sa camisole, son visage crispé par l'horreur de telles infamies se défilant sous ses yeux par dizaines. John s'agita faiblement par le contact des mains froides contre sa peau brûlante. Une fois le vêtement retiré, Jim prit la parole:

    « Ça va faire un peu mal, navré. Accroche toi. »

    John ne dit rien et se contenta de serrer les dents, il savait que du désinfectant contre une plaie ouverte risquait d'être très douloureux, mais avec tout ce qu'il avait subit, cela n'était presque qu'un léger chatouillement. Mais rien n'empêchait que s'il y avait bien quelque chose dont John avait horreur, c'était du désinfectant. La main tenant le désinfectant se dirigea vers l'estafilade qui se situait sur son épaule, une blessure qu'il avait reçut une fois lorsqu'il avait tenté de se défaire de ses gardes, Mounty avait essayé de neutraliser l'homme en neutralisant sa colonne vertébrale, ce qui aurait empêché l'homme de bouger et cela résiderait à une mort douloureuse, malheureusement cela avait échoué et il s'était prit une couteau dans l'épaule, passant par la suite par son omoplate. Oh, John avait souffert, mais malgré tout il se contenta de grincer des dents faiblement.

    Le désinfectant contre sa blessure l'aurait fait crier pendant des heures d'affilés, mais il était décidé à ne rien laisser paraître, il serra des dents au début, mais cela ne semblait suffire alors il se mordit la joue jusqu'au sang. Cela semble imbécile mais s'il aurait crié, il aurait peut-être alerté des T-Corp. où encore des partisans qui se promenait parfois dans les parages de leur présence. Ses yeux, de leurs côtés, était parfaitement placide, n'exprimant rien de rien. Parfaitement immobile. Une fois l'action terminée, John se sentit défaillir et nicha son visage dans ses deux grandes mains, grandes et fébriles à la fois. Oubliant quelconque présence, il éclata en sanglot. Il resta dans cette position une, deux minutes, avant de passer une main dans ses cheveux de charbons clairsemés du liquide poisseux qui était sien. Il releva tranquillement sa tête qui semblait peser des tonnes et d'étendre son corps par la suite le long du lit, il frissonna tout en fixant Jim de ses yeux argentés et murmura d'une voix fébrile:

    « Tu devrais songer à guérir ton bras. »

    Il pointa du bout du nez la blessure avant de reposer son regard sur ceux de Lockson. Il afficha un léger sourire narquois et ferma les yeux un instant. Lorsqu'il les rouvrit, une lueur nouvelle gisait au fond de la couleur argentée. Une flamme nouvelle, légèrement plus humaine. Et si Jim s'attendait à une quelconque remerciement, il tomberait de très haut, pensa Mounty.
    Un merci?
    Pfff, trop idiot.
     





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MessageSujet: Re: Conclusion exclusive.    Conclusion exclusive.  EmptySam 12 Oct - 14:29


Surprotection









    Jim resta immobile à le contempler.

    Même si il n'y pouvait rien, il se sentait coupable de la douleur qu'il devait faire endurer à John. Il remarqua évidement qu'il cherchait désespérément de cacher qu'il souffrait. Il serrait les dents, le regard vide, figé dans le vide, s'efforçant de rester immobile et crispé. Jim s'en voulut. Il aurait préféré pouvoir rentrer tout de suite de sortir son ami de ce cauchemar. Il aurait voulu faire beaucoup de choses pour l'aider ; mais il ne pouvait faire que le contempler tristement souffrir en silence. Et le regarder cacher son visage dans ses mains pour masquer des sanglots évidents. Jim ne put que l'observer, fébrile. Il hésita à le prendre dans ses bras, sachant qu'il serait forcément repoussé ; John n'était pas le genre de personne à laisser place à ses sentiments, ça tout le monde l'avait apprit, parfois à leurs dépends. Il posa une main son épaule, doucement, sentit la peau brûlante de John qui prouvait qu'il avait de la fièvre, et donc que son état était loin de s'améliorait. Jim n'était pas médecin, il ne savait rien des médicaments qui étaient rangés ça et là, et il ne voulait pas commettre d'erreur. Il aurait juste voulu soulager John d'un poids énorme qu'était la douleur. Pour l'instant, à part le soutenir comme il pouvait, il n'y avait rien à faire.

    John redressa lentement la tête avant de s'allonger. Jim grimaça en imaginant la douleur que devait le procurer ces simples mouvements. Les choses iraient-elles mieux avec la nuit, sûrement. Ou pire. Il avait terriblement peur que le lendemain, ce soit le cadavre de John qui l'attende ici. Il avait tenu sept longs jours dans des conditions déplorables, c'était déjà énorme pour un être humain normalement constitué. Le fait qu'il soit encore vivant à cet instant relevait de l'exploit. Mais si il avait atteint sa limite ? Jim croisa le regard acier de son ami et ne le quitta plus durant quelques secondes comme pour le graver dans sa mémoire.

    « Tu devrais songer à guérir ton bras. »

    La voix profonde tira Jim de ses pensées sordides. Il en avait oublié sa propre blessure. Il baissa les yeux sur son épaule et sa veste à présent imbibée de sang. La douleur subsistait mais il s'y était accommodé.

    « Plus tard. » murmura-t-il.

    Il parlait bas comme pour s'accorder à John. C'aurait été presque impensable de parler normalement ici, avec la tension et la peur d'être prit à tout moment, cette pièce étouffante et cette lumière blafarde, et surtout leur état à tous les deux. Il s'aperçut que ses jambes tremblaient, pourtant il n'osa pas s’asseoir. Il avait l'impression que s'il quittait John des yeux ne serait-ce qu'une seconde, ce dernier en profiterait pour fermer les yeux et s'endormir éternellement. S'efforçant de bouger, ses muscles douloureux, il leva le bras et posa une main sur le front de John, doucement, en chassant des mèches à sa peau par la sueur et le sang. Il était brûlant.

    « Tu devrais dormir. »

    Ces mots semblaient lui arracher la gorge. Non, il n'avait pas envie que John dorme. Ce serait trop... risqué. Il voulait qu'il reste éveillé jusqu'au matin pour s'en sortir. Mais il ne voulait pas le faire souffrir. Le meilleur moyen qu'avait John pour le moment de se reposer et de quitter ce cauchemar de sang était se s'endormir. Jim se sentit terriblement égoïste de vouloir le garder éveillé avec lui alors que son ami avait besoin de se reposer.
    Il s'appuya contre le mur, à côté du lit, couvant John d'un regard fatigué et murmura à nouveau de sa voix rauque :

    « Je vais rester là, tu ne risques rien. Repose toi. »

    Étrangement, Jim ressentait le besoin irrépressible de rassurer John, de le protéger après cet épreuve. Il avait conscience qu'il assistait peut être à un spectacle que peu avaient vu jusqu'ici ; un John Mounty affaibli et livré à lui même. Jim préférait ce côté là de son ami, même s'il savait qu'il ne le verrait sans doute plus avant longtemps – et ça si John survivait, ou pas. Et pourtant il voulait les faire disparaître, ces faiblesses, pour que John puisse redevenir comme avant tant que ça impliquait qu'il survivait. [HRP=On est d'accord ça ne veut rien dire mais dans ma tête c'est très classe okay
    Plus que tout, Jim avait besoin de le garder en vie. De le rassurer jusqu'à ce qu'il redevienne cette personne détestable qu'il était habituellement.
    Si John avait besoin du soldat maintenant pour sa survie, lui avait besoin de John, tout simplement.

     





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MessageSujet: Re: Conclusion exclusive.    Conclusion exclusive.  EmptySam 12 Oct - 15:48


Tu ne comprends rien.










    Il resta immobile, toujours défiant Jim du regard, il ne comprenait point de ce qui se passait, tout les événements l'avait assommé comme une drogue. Drogue. Ce mot résonna dans sa tête quelques instants, trop longtemps, malheureusement. Il se dit que s'il avait l'élément ici, maintenant, il ne souffrirait plus. Être conscient qu'on tombe dans le néant, c'est la pire chose qu'il pouvait l'arriver.

    La main qui était venue se poser sur son épaule l'avait calmée automatiquement, comme une mère protectrice. Mais devant lui, ce n'était pas sa mère -heureusement-, mais Jim. Jim et encore Jim. Des cheveux cendrés, un regard honnête. Et c'est à cet instant que John se rendit compte de quelque chose: Jim était la seule chose encore importante dans sa vie. La seule chose. S'il aurait été mort, il s'en serait voulus, parce qu'il aurait laissé le soldat seul, bien qu'il devina que celui-ci s'en tirerais très bien sans lui, mais John avait besoin de lui. C'était horrible comme ce besoin était plus criant désormais qu'il comprit pourquoi il n'avait pas baissé les bras: c'était pour Jim. Il avait beau dire que c'était parce qu'il ne pouvait mourir avant Gordon, il s'en fichait. Gordon allait finir par mourir tôt où tard.

    « Plus tard. »

    John se maudit de l'intérieur, et maudit Jim par la suite. Il se devait de guérir son bras. Sinon elle risquait de s'infecter. Mais John n'en souffla mot, comme si sa partie encore vaniteuse luttait pour prendre le dessus. Ce masque qu'il portait, pour cacher sa faiblesse et tout ses défauts. Un masque qui a finit par devenir réel. Il continuait de fixer Jim, comme s'il cherchait un quelconque réconfort dans l'océan qui entourait les deux billes noires, un appel à l'aide si silencieux qu'il passa inaperçu. John, il avait tellement ressentis d'émotions plus jeune qu'il a finit par ne plus rien ressentir. Comme lorsqu'on frappe quelqu'un, les premiers coups, ça fait mal, mais ensuite, tu finit par sentir plus rien tellement t'est tabassé. John, c'était comme ça, mais de l'intérieur.
    Et c'était pire parce que ça a finit par devenir permanent, cette absence de réaction.
    La main de Jim se dirigea vers le front brûlant du génie, il ne se débattit pas, il n'en avait plus l'envie et encore moins la force. Il baissa son regard sur les jambes tremblantes de Jim. Sa faute. S'il tremblait, s'il était blessé, s'il ne pouvait le lâcher du regard qu'une seule seconde, c'était sa faute. Toujours sa faute. Pour l'instant.
    Jim allait sûrement finir par le laisser, comme tout ceux à qui John s'était attaché. Il ravala sa salive, un léger goût de fer dans la bouche.
    Mais quelque chose lui disait que Jim était différent, il n'avait presque plus rien, lui aussi. Ils étaient tout les deux des solitaires, alors ce détail rassurait John.

    « Tu devrais dormir. »

    Dormir. John ne pouvait vraiment dormir, avant, il lui arrivait de sombrer dans le monde des rêves pour quelques heures, mais depuis qu'il s'était fait capturé, torturé et qu'on l'avait littéralement brisé en milles morceaux, il avait passé les soirées dans sa cage, les yeux grands ouverts, redoutant tout geste douteux. Il ne dormait que pendant de très courte durée, et encore, c'était d'un sommeil si léger qu'un léger vent le réveillait. Il fronça les sourcils, pas très certain de comment répondre. S'il disait qu'il était insomniaque, il montrerait, une fois de plus qu'il était faible, mais s'il fermait les yeux, il avait peur de ne pas pouvoir s'endormir, où dans le cas contraire, de sombrer dans un sommeil beaucoup trop profond, et définitif. Comme si Jim lisait dans les pensées du sociopathe, il essaya de le rassurer:

    « Je vais rester là, tu ne risques rien. Repose toi. »

    Il était désormais appuyé contre le mur et regardait Mounty d'un regard plus que fatigué. Il allait rester là, John en était certains, mais il savait que Lockson finirait par tomber dans les bras de Morphée, après tout, si il y avait quelqu'un ici qui avait épuisé toute son énergie, c'était bien Jim. Le détective croisa lentement les bras et fixa droit devant lui, non, il ne dormirait pas, il n'en avait pas envie. La douleur, de toute manière, le tiendrais réveillé, il pourrait utiliser cela comme excuse. Il grommela:

    « Je peux pas dormir, j'ai trop froid, et en plus, j'ai mal. »

    Autant exagérer, rajouter du beurre, comme dirait son frère. Il prit le temps d'observer la position de Jim, il était fatigué. John aurait pût lui laisser le lit, il aurait pût se contenter de s'asseoir contre le mur pour tenir son dos tiraillé de blessures. Mais il savait que Jim allait répliquer, il était pas vraiment du genre à se laisser faire. John ferma les yeux et se recroquevilla pour capturer la chaleur qu'émanait tout son corps, malgré tout, il avait froid. Alors qu'il était brûlant, il était gelé. Cela l'énervait. Foutue fièvre. Il toussa quelques instants, de petites gouttes de sang sortirent de sa bouche mais il rajouta plus faiblement:

    « Je vais dormir, en fin de compte. Je vais essayer... en tout cas. »

    Il avait peur, de s'endormir et de devoir affronter ses pires cauchemars, il était certains que cette nuit risquait d'être plutôt agitée, et il se maudit d'avance de décider de dormir. Il leva son regard une dernière fois vers Jim avant de les fermer doucement, et d'essayer de s'endormir.
    En espérant de tout cœur de pouvoir rouvrir les yeux demain matin.
     





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MessageSujet: Re: Conclusion exclusive.    Conclusion exclusive.  EmptyMar 15 Oct - 15:03


Surprotection









    Il ne bougea qu'une fois sûr que John dormait. Pour ne pas déroger à sa promesse. Il lui avait dit qu'il serait là et qu'il pouvait dormir tranquille, de ce fait il était resté debout près de lui jusqu'à être assuré qu'il était apaisé. Enfin, il se força à marcher jusqu'au plan de travail où étaient disposés bandages et désinfectants. John avait raison, il devait se soigner, de toute façon si il restait comme ça, la blessure s'infecterait et il n'avait vraiment pas besoin de ça. Il retira sa veste et grimaça à la vue de  la plaie, qu'il s'empressa de nettoyer.

    Jim jetait parfois des coups d’œil derrière lui pour regarder John. Comme pour s'assurer qu'il allait bien, alors qu'il ne faisait que dormir paisiblement. Comme pour s'assurer qu'il était toujours là, alors qu'il ne pouvait pas faire un pas sans s'effondrer. Simplement pour le voir et être certain que tout allait bien. Il n'avait pas grand monde autour de lui, Jim. Il n'avait pas de frère et sœur, avait perdu tout contact avec le reste de sa famille, n'avait personne dans sa vie. Il s'était engagé dans l'armée puis avec les Freedoms seulement parce qu'il n'avait pas d'autre choix de vie. Personne ne l'attendait nulle part, si il disparaissait. Pourtant ça ne l'empêchait pas de continuer à avancer normalement jusqu'à ce qu'un jour, peut être, il ne se passe quelque chose de différent.
    Il regarda à nouveau derrière lui ce génie plutôt stupide par moments, et un doute s'insinua dans son esprit. Peut être s'était-il déjà passé quelque chose, en fin de compte.
    Il observa le travail un peu raté qu'il avait effectué avec ses bandages. Au moins sa blessure irait-elle mieux pendant un petit moment avant de recommencer à le tirailler. L'horloge au verre brisé accrochée au dessus affichait trois heures du matin. Jim soupira, épuisé, las. Il s'assit à même le sol, appuyé au mur où il était plus tôt, les yeux levés vers la tignasse noire de John. Le silence de cette pièce oppressante était seulement troublé par sa respiration et régulière, parfois saccadée. Jim ne préféra pas imaginer les cauchemars et les tourments qui devaient secouer son ami après ce qui lui était arrivé. Pourtant à le voir maintenant, il semblait si calme. Tranquille. En paix. Loin de son visage fermé habituel... apaisé.
    Bien qu'il aurait aimé veiller toute la nuit sur John, bientôt il sentit la fatigue arriver. Ses yeux se fermèrent et il sombra dans un sommeil agité.




    Lorsque Jim se réveilla, il eut l'impression de n'avoir dormi que quelques minutes. L'horloge affichait six heures. Trois heures de sommeil seulement, mais il s'y était attendu. Entre le stress et son épaule douloureuse, on ne pouvait pas espérer plus.
    Il se leva, fit craquer son dos et ses muscles endoloris, et son premier réflexe une fois réveillé fut de regarder John. Il n'avait pas bougé. Jim posa se main sur le front de son ami comme il l'avait fait la veille. Il était toujours brûlant mais, au moins, encore en vie. Il préféra le laisser se reposer et sortit silencieusement de la pièce.
    Le jour entrait faiblement par les fenêtres aux carreaux brisés et il put voir la pièce, qui était plongée dans le noir la veille. En partie vidé de ces meubles, le cabinet ressemblait plus à un appartement délabré et pillé des dizaines de fois. Jim s'approcha d'une vitre et jeta un coup d’œil dans la rue. Déserte, à peine éclairée. L'atmosphère était lourde et pas un bruit ne régnait. Il se crispa en se disant que c'était peut être trop calme. Ou peut être les avait-on tout simplement laissé partir, après tout ce n'était qu'un prisonnier.
    Non... Ce serait trop facile.

    Il attendit encore un moment avant de juger que rester là était bien trop risqué. Si des T-Corp arpentaient toujours les rues, ils les trouveraient sans problème. Il se dirigea doucement vers la pièce où devait encore dormir John, une main posée sur son épaule qui recommençait petit à petit à saigner.

    « Réveille toi. Il faut qu'on y aille. »

    Il avait parlé doucement, murmuré, pourtant il ne doutait pas que ça suffirait à réveiller John.

     





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John Mounty
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MessageSujet: Re: Conclusion exclusive.    Conclusion exclusive.  EmptyJeu 17 Oct - 19:34


Insolence : rien à faire.










    Les murs blancs l'étouffait d'une manière ironique. Tout cela n'était qu'un jeu, John était conscient. Il savait que ce n'était qu'un rêve, un rêve qui semblait terriblement réel, mais qui n'était qu'un rêve, sans plus ni moins. Il finirait par se réveiller. Pourtant cette impression que les murs se rapprochait sur lui n'était pas une impression : les murs se rapprochait bien de lui. Dieu seul sait comment, par quel tour de magie les murs bougeaient, mais ils bougeaient, et cela n'était pas normal. Mais il rêvait, et ses rêves avait toujours cette touche d'abstrait qui le permettait de ne pas paniquer et de simplement observer les faits. Il avait remarqué aussi qu'il était parfaitement en santé, aucunes traces de blessures anciennes. Il pouvait bouger aussi librement qu'avant, mais les murs était comme une cage qui l'empêchait de prendre un grand élan et de s'en aller. Ses yeux argents fixait droit devant lui, parfaitement inexpressif. Il n'allait pas se laisser duper. Il ne pouvait se réveiller, il était trop curieux de la tournure des événements, et puis il ne risquait rien, ce n'était qu'un rêve, aucune dommage mental, ni physique. pour une fois. Mais quelque chose ne tournait pas rond, c'est comme si ce rêve ne lui appartenait pas. Il ne comprit pas pourquoi, mais il ne se sentait pas dans son élément. Ses rêves avait souvent pour touche de se trouver plutôt axé sur les choses qui le hantait, pour son plus grand malheur, malheureusement. Il fronça les sourcils, complètement incertain de la suite. Les murs se rapprochaient de plus en plus, et bientôt, ils étaient si proche de notre cher Freedom qu'il pouvait les effleurer de ses longs doigts.
    John soupira, rapprocha ses bras autour de son corps et se roula en boule, la tête entre le creux de ses deux genoux, acceptant la suite: la mort de ce rêve, le réveil vers la réalité.
    Cela l'assomma comme un somnifère, mais qui ferait l'effet contraire.

    Enfait, c'était simplement parce qu'une main vint se poser sur son front. La chaleur de la peau de Jim avait suffit pour réveiller John, mais pour l'instant, l'envie de se rendormir était trop forte. C'est comme lorsqu'on vient de reprendre goût à quelque chose, dès qu'on vous le retire, vous voulez le ravoir. John se surprit de vouloir se rendormir, mais c'était comme cela, son rêve avait été paisible et il se sentait bien les yeux fermés, cachant toutes les horreurs qu'il devait subir. Il ne prit même pas la peine de rouvrir les yeux, et puis, Jim c'en était sûrement pas rendu compte, qu'il s'était réveillé. Il laissa partir un léger bruit inaudible avant de rapprocher ses bras autour de lui, comme il avait fait dans son rêve. Il avait froid et il était torse nu. Franchement, quelle situation imbécile.
    Il l'entendit sortir de la pièce silencieusement. Trop tard, imbécile, tu m'as réveillé, se dit-il, mais tu est trop lent d'esprit pour t'en être rendu compte, barbant.
    Il profita du silence pour retomber dans un sommeil beaucoup plus léger que le précédent, et sans rêve. Cela ne dura malheureusement que quelques maigres minutes, car le cher Lockson avait décidé de prendre parole, et pour annoncer quelque chose qui ne plut pas vraiment le sociopathe:

    « Réveille toi. Il faut qu'on y aille. »

    John rouvrit les yeux rapidement pour pouvoir foudroyer le soldat du regard. Il avait raison, ils devaient partir, mais l'envie n'était pas là. Il boiterait sûrement, et ce serait honteux. Mais moins honteux que d'avoir à avouer à cet idiot que je n'ai pas envie de passer pour faible. Il se leva difficilement, autant psychologiquement et physiquement parlant, il avait beau avoir repris des heures de sommeils perdus, il n'en restait pas moins que il avait été amoché de la tête aux pieds. Il allait répliquer quelque chose à voix haute, mais il se rendit compte que si "monsieur" Lockson murmurait, c'est qu'il voulait se montrer discret. John était chiant, mais pas au point de crier non plus alors que la situation était ce qu'on qualifierait de "critique". Il remarqua la main de Jim posée sur la blessure et grommela quelque chose d'inaudible avant de se pencher et de tirer son bras pour appuyer sur celui de Jim. Il regarda de tout côtés, cherchant les bandages, ils étaient posés un peu plus loin. Il pencha légèrement le haut de son corps vers la petite table et tendit le bras pour pouvoir attraper ceux-ci. Il fixa Jim du regard et murmura de son ton désagréable habituel:

    « C'est vraiment facile de faire un bandage. Franchement? »

    Il enroula la blessure de bandage. Plus jeune, il se faisait souvent soigner par son frère, car John aimait bien s'aventurer dans des places impossibles et interdites, au plus grand désarroi de son frère qui devait toujours une excuse à la place de son frère pour éviter que celui-ci se fasse gronder. John fronça les sourcils et serra si fort le bras de Jim qu'il était certain lui avoir couper la circulation sanguine pendant quelques secondes. Il retira sa main automatiquement, ayant finis le travail. Il se laissait brouiller par ces choses inutiles qu'était les souvenirs. Honteux.
    S'il aurait été quelqu'un de pudique, il aurait certainement été dans tout ces états en ce moment, il se trouvait torse nu, et qui plus est, devant un homme. Enfin, ce n'était pas vraiment sa faute. Son regard se dirigea vers ses propres blessures. Le sang ne coulait plus -il fallait bien, sinon au cours de la nuit il serait certainement mort-, et formait de légère croûtes bourgognes au-dessus des coupures, il y avait des bleus, et autres couleurs. Les seules couleurs saines qu'il avait était celle de ses yeux qui avait retrouvé une énergie qui risquait de contrer bien des douleurs. Son regard se plongea à nouveau dans ceux de Jim. Il leva sa main pour se déposer sur son épaule et se tirer hors du lit, il murmura:

    " Si on sort, j'aimerais avoir de quoi pour m'habiller. Sinon on risque d'être trop voyant. "

    Sur ses paroles, John ne se priva pas et se dirigea en boitillant vers la comode, avec un peu de chance, il serait parti en urgence et n'aurait point eût le temps de ramasser toute ses choses, alors Mounty y trouverait de quoi s' habiller. Il eût beaucoup de difficulté à ouvrir la comode, mais il réussit.  Il restait une chemise plutôt petite, mais il devrait faire avec, de plus, celle-ci était poussiéreuse, il l'enfila avec un peu difficulté. Il se tourna vers Jim et s' appuya sur lui, il pouvait marher, mais cela lui semblait coûter beaucoup d'énergie.

     





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