5h47 ; Numéro 12.

Encore enroulée dans mes couvertures, bien au chaut, et décidée à y rester , j'ouvris doucement les yeux. 5h47 indiquait mon réveil. Mon dieu. J'étais censée commençer le boulot à 6 heure. 15 minutes pour me préparer. Je m'assis en tailleur sur mon matelas qui grinça au passage. Tient , j'allais devoir dire à mon père qu'il était temps de le changer. Je passa une main dans mes cheveux et étouffa un baillement avant de me lever et de me diriger vers la fenêtre. J'écarta mes rideaux d'un geste sec et ouvrit le battant de la fenêtre. L'air était frais mais sans être glacial. J'humecta mes lèvres et sortit de ma chambre. Je descendais les escaliers lorsqu'un grand bruit retentit. Un bruit de vaisselle brisée. Je soupira et descendis à la cuisine. Je trouva mon père , entrain de ramasser des morceaux de verre brisées au sol. Je souria et m'accroupit pour prendre la balayette :

"-Laisse moi faire , tu vas encore te couper..."

Je jetta les débris à la poubelle et rangea le balais avant de faire la bise à mon paternel. Déja habillé , il prit son portable sur la table :

"- Oublie pas tes clées , Juju. Je rentrerais tard ce soir ma puce. Tu devras te faire à manger toute seule comme une grande sans brûler la baraque."

Je souris et posa mes mains sur mes hanches :

"- J'ai plus neuf ans , Papa. J'en ai vingt-et-un... Aller, file, tu vas être en retard."

Il m'embrassa sur le front et sortit. Je tira une chaise et m'asseya. j'avais pas la forçe ni le courage de me faire à manger se soir. C'est décidé, j'emprunterais un peu d'argent et j'irais manger quelque part. Disons que la cuisine et moi , c'est une histoire de famille. Ma mère n'a jamais sût cuisiner, je voispas comment moi je ferais.
Je me dirigea vers le frigo et fixa pendant bien dix minutes le contenu avant de le refermer, peu inspirée par les restes peu ragoutants qui traînaient dedans.
Je monta dans ma chambre , plantée devant mon armoire j'opta pour un jean noir et un t-shirt gris. Chopant ma veste en cuir noir , je descendis au rez-de-chaussé et enfila mes converses noires. Je pris mes clées sur le meuble bas qui trônait dans l'entrée et sortit dehors. Je ferma la porte à double-tours et prit le chemin de la T-Corp. Ma chaine se balançait au grés de mes pas sur ma poitrine. J'avais , depuis la mort de ma mère, un pendantif qu'on pouvait ouvrir. A l'intérieur , une photo de mes parents et moi , alors âgée de 7 ans. Je soupira légèrement et réajusta mon sac sur mon épaule. Dans ce sac , j'avais mon ordinateur portable , une sorte de mini-téléscope et toutes sortes de bouquins.

6h00.

J'étais déja censée être au boulot , mais un peu d'école buissonière ne faisait jamais de mal. A présent , j'étais adossée à un tronc, sous les branches d'un sapin qui me couvrait.
J'avais sur les genoux , mon exemplaire de Docteur Jekyl et Mister.Hide. En tournant la page, je vis une grosse goutte s'écraser sur mon livre. Je releva la tête , et m'apérçut qu'il pleuvait. Génial. Je rabattit ma capuche sur ma tête et poursuit ma lecture.
Mes baskets étaient trempées et j'étais frigorifiée. Je sortit de sous ma "cachette" improvisée et , mon sac à la main , je me mis en tête de trouver un nouvel abri.
Je marchais en lisant. Oui , vous m'aurez dit, plus con , tu trouve pas. Evidement , je pércuta quelqu'un. Non. pas quelqu'un. Un beau gosse d'1m beaucoup , qui devait être une armoire à glaçe. Sur le coup je piqua un fard. Je me repris et souria :

"- Désolé... Je regardais pas ou je marchais..."

On aura remaqrué ma répartie de malade. Je repris mon chemin , en me mordant la lèvre. J'avais déja croiser ce type. Mais où? Mais quand? Je lança un regard furtif par dessus mon épaule. Brun , bien plus grand que mon mètre soixante -dix , un visage assez anguleux. En tout, un homme assez mignon. Pourquoi je joue au " Je te fixe comme une cruche en papillonant des cils" , moi? Je baisse les yeux et passe ma langue sur mes lèvres sèches avant de me retourner, ranger mon livre dans mon sac et respirer un bon coup avant de reprendre mon chemin. Je me stoppa net. 2006. Je devais avoir 15 ou 14 ans. Les lampadaires étaient recouverts d'affiches. Ils recherchaient un homme. Je me souviens, avec mon ancien collège , avoir du coller ses affiches. Heureusement que j'ai bonne mémoire. L'homme qui se trouvait dérrière moi avait été poursuit par la police nationale durant un mois. Nombreuses furent les personnes qui disait
qu'il avait mis fin à ses jours. Mais non. Il se tenait dérrière moi. L'homme qui avait tuer je ne sais qui , pour je ne sais quoi. Pourquoi les autres ne le reconnaissait donc pas? Etais-je la seule à avoir le souvenir de ses yeux , bien que je ne les ai juste vu en photo, je me souviens m'être trouvé impussante face à ses deux disques bleus-verts. Je me retourna pour de bon , faisant façe au jeune homme. Dans toutes mes poches se trouvait des couteaux. Que je savais d'ailleur, affreusement bien manier. Je refusais de tuer les gens. Par contre, si je ne le faisais pas par plaisir , je pouvais tuer une personne sans problèmes. Bon ,après, je culpabilise, mais bon. Les poings sérrés , je planta me syeux dans les siens. Il devait se croire oublier. Mon pote, je suis une T-Corp. J'oublie rien.

To be continued...

4h30
Je passa ma main dans mes cheveux. Bordel, qu'est-ce que c'était fatigant... Mais je l'avais enfin terminée. Mon petit bijou. Mon joyau. Mon trésor. Un objet d'une grande utilité. La carte des progressions territoriales et des préparations d'assauts. Bon, dit comme ça ça fait pas tellement spectaculaire. Mais, bien au contraire, cette carte nous facilitera la vie. Avec Viktor, on y était depuis presque un mois. Je contempla le chef d'œuvre. C'était d'une telle précision... Il fallait que je l'expérimente. Je regarda ma montre. Merde. Trop tôt pour se promener chez les chiens, mais trop tard pour se recoucher. Je décida de faire un petit tour de la base, histoire de contrôler un peu.

5h30
Armurerie, checkée. Dortoirs, checkés. Cuisines, checkées. Équipements extérieurs, checkés. Qu'est-ce qu'il restait... Ah, oui. La tuyauterie. Je vérifia en un clin d'œil. Quelques fissures, à signaler aux ingénieurs. L'inspection finie, je retourna dans mon bureau. Celui-ci ne correspondait pas du tout à ce qu'on appelle en général un bureau. Prenez un labo, une salle de réception et une bibliothèque. Mélangez le tout. Vous vous approchez de la réalité. Mais j'aimais cette atmosphère. Remarquez, sinon je l'aurais pas choisi... Bref. Je m'assit à mon bureau. Eh oui, j'en avais quand même un. J'ouvrit ce que j'appelais mon agenda, quu n'était en réalité que le répertoire des éventuels agissements de la T-Corp. Bien sûr, ils n'étaient pas tous répertoriés, ç'aurait été trop facile. Bref, aucun incident à signaler. Je décida donc de me diriger vers le quartier le plus rempli de chiens histoire de me défouler. Les quartiers résidentiels. Je descendit donc pour m'équiper. Je n'y allait pas violemment. Mon mitrailleur fétiche. Et puis non. J'y allais au poing.

6h00
J'étais arrivé à destination. Que des gens sains... Brrr, ça me donnait froid dans le dos. Mais j'aimais ça. Je me mit à marcher le longe du trottoir, quand quelqu'un me bouscula. J'essaya d'éviter le contact d'un effacement des épaules. Trop tard. Je resta quelques instants de dos, voir si il y avait une réaction.

"- Désolé... Je regardais pas ou je marchais..."

Merde, une réaction. Je me retourna donc. Et vit... Primo, une fille plutôt pas mal, blonde, de magnifiques yeux bleus. Seul hic, plutôt petite. Mais bon. Secondo et tercero, c'étaient ces deux points là qui me gênaient. Secondo, elle puait les médoc à plein nez. J'opta donc pour une toubib au service à la niche. Tercero, son regard. Un regard empli de colère, de mort. Je soutint ce dernier. La mort, ça s'expliquait facilement. Tous les inconnus qui me regardaient -réduit à zéro à cause de cette foutue bombe- en particulier les adultes, me regardaient comme le tueur. Mais maintenant j'avais écopé, donc c'était du passé. En revanche, pourquoi de la colère ? Pas parce que j'étais un Freedom. Elle en avait sauvé 2. Elle ne me disait rien. Un petit sourire flottait sur mes lèvres, comme lorsque je parle avec un ennemi. Ma voix, chaleureuse, contrastant avec mon regard froid :

-Ça ne sert à rien de vous excuser voyons...

Dans quelle merde je me suis foutu... Je le sens mal.

Bitch , I'm me. I'm a T-Corp. You're nothing for me.



-Ça ne sert à rien de vous excuser voyons...


Je regarda autour de moi. Personne en vue. Tu m'éonnes, ils devaient tous être chez eux, travailler tranquillement dans des bars où des trucs du style. Moi? Moi, je devais me lever à 5h30 du matin pour, aller disséquer des Mutants et créer des médoc. Dans le genre métier sadique et tyrranique tu trouve pas mieux. On se croierait dans un vieux film. Tout va au ralentit les première minutes, puis vient l'impact. L'impression que tout vos os se dissoudent et se reconstruisent lentement. Après, ce fut mon impression lorsque la bombe à été lâchée.
Mes yeux plantés dans les siens , je n'avais pas l'intention de le laisser s'en aller. Pour toutes ses heures ou j'ai du coller sa tête sur des lampadaires avec ma classe de 3ème.

"- Orlando Soledad. 2006. Recherché par la police Nationale. Vous avez raison , ce n'est pas moi qui devrait m'excuser." Répondis-je , les mains dans les poches de ma veste.

C'est drôle, les gens pense se faire oublier. Mais au final , ils ne font qu'empirer la situation. Ils deviennent si important qu'un jour on ne pense plus à eux. Un leurre. Une fois qu'ils pensent être sauvé , il se font retrouver, et là.. Généralement, croupissent en tôle.
Tient il me fait penser à un acteur. Un film pas mal que j'avais vu y'a pas très longtemps. Je sais plus qui , c'est pas grave. Je toisa toujours le jeune homme. Je regrettais dans ces moment de ne pas avoir mon chien avec moi. Shooter. Mon père me l'avait acheter pour mes 19 ans. Eduqué à l'armé , mon père l'avait aussi dréssé à l'attaque. C'est pour ça que je regrettais de ne pas l'avoir avec moi en ce moment. J'avisa à nouveau le jeune homme.
Je me retourna. Je voulais pas perdre mon temps à discuter avec un jeune homme, aussi mignon qu'il soit. Je repris mon chemin. Je faillis me retourner et lui coller une droite, rien que pour m'avoir obliger à coller sa tête sur des affiches en 3ème. Au lieu de ça, je crispa le spoings et haussa les épaules et ressortit mon bouquin tout en marchant, sans faire attention au fameux Orlando. Je consulta ma montre

6h30

Je soupira bruyament et sortit mon téléphone de ma poche , rédigea un SMS à mon collège, Perry , et lui demanda avec pleins de smiley et de coeurs de me remplaçer pour la journée. Si j'étais très proche de Perry , c'est aussi par-ce qu'il était mon.. ex-petit-ami , on va dire. Oh, ça fait longtemps. Ma mère était toujours en vie je crois. C'est fou, au bout d'un moment, vous ne vous repérez plus avec des chiffres , mais avec des évènements. C'était comme ça. La vie résérvait des tonnes de surprises les unes plus mauvaises que les autres, c'est toujours ainsi. Bref. Toujours plongée dans ma lecture , ma capuche sur la tête , protégeant tant bien que mal les pages jaunies de mon livre , je m'asseya sur un banc. , les genoux remontés contre ma poitrine. Je jetta un coup d'oeil au jeune homme brun. Vous allez me prendre pour une folle, mais il me plaît pas mal en fait..

Elle avait l'air d'avoir une raison de m'en vouloir, quelque chose que je n'arrivais pas à déceler. Je pensa que c'est ça qui m'inquiétait le plus, pas la raison en elle-même.

- Orlando Soledad. 2006. Recherché par la police Nationale. Vous avez raison , ce n'est pas moi qui devrait m'excuser.

Ah, ça expliquait pas mal de choses, elle me connaissait pour ma... Cavale. J'avais bien raison de m'inquiéter par le mystère qui l'entoure. J'aimais ça. J'hoche la tête.

- Vous connaissez bien votre leçon mademoiselle. Vous êtes aussi très perspicace pour m'avoir reconnu. Mais je dois dire que vous avez oublié quelques... Détails, sur moi.

Je ne savais pas si elle m'avait entendu, ou écouté. Ces mots sont synonymes ? On s'en contrefiche. Elle n'avait pas l'air stressée de se retrouver face à un dangereux criminel. Je rit intérieurement. Je n'aimais pas cette appellation, mais elle me faisait tout de même rire. Bref. J'avais l'impression qu'elle m'ignorait maintenant. Ses poings crispés me firent sourire. Elle voulait me frapper ? Qu'elle essaie. Mais au lieu de ça, elle sortit un livre, et alla s'asseoir sur in banc. Je m'adossa au lampadaire à côté de moi.

6h30

Cela faisait 5 bonnes minutes qu'on ne bougeaut pas. Elle plongée dans sa lecture, moi la regardant. Elle sortit son téléphone, puis reprit sa lecture. Je surprit son regard, et lui sourit.

Spoiler:

Au bout d'un moment, qu'elle s'était replongée dans sa lecture, je commença à m'impatienter. Je marcha vers elle, et me plaça derrière elle.

- Bonne lecture.

Je sentais bien que je la faisais chier. Mais bon, j'avais que ça à foutre. J'alla droit au but.

- Dites-moi, je suis sans armes, à votre merci. Vous êtes une T-Corp, moi un Freedom, et pas n'importe lequel. Pourquoi restez-cous sans rien faire pour m'arrêter.

Oui, je la laissait croire qu'elle avait une chance.

- A quoi tu joues? Tu cherches à te faire capturer..? Si un jour tu dois te retrouver sur une table d'opération, se ne sera pas par ma faute. Moi, je n'ai pas de pouvoir, j'ai des armes, des médoc', c'est tout. Alors je ne vois pas pourquoi toi tu ne me ferais rien. C'est vrai. T'a pas peur que tes potes t'en veulent de m'avoir laissé filer? T'es le chef, non ?

Je sourit. Parce que c'était une très bonne question. Pourquoi je voulais qu'elle me capture. Non, je ne voulais pas. J'avais envie. Nuance. Alors que j'allais répondre, elle continua :

- Tu pourrais aussi me tuer, je vois pas ce qui t'en empêcherait.

Voulait-elle mourir elle aussi ? Je secoua la tête. Une si jolie créature... Je réfléchit quelques instants, pesant les mots qui allaient suivre.

[color=green]- Prenons tes questions dans l'ordre. Je joue à un jeu certes très dangereux, mais qui est à double tranchant. Peut-être que je cherche à me faire capturer qui sait ? J'assume l'entière responsabilité de mes actes. Moi, je n'ai pas d'armes, ni de médoc. Et le pouvoir, ta saleté de boss en a plus que moi. Certes, pas le même, mais un pouvoir. J'ai mes raisons de ne rien te faire. La prochaine fois que tu les appelle mes potes, et malgré ce que j'ai dit juste avant, tu risques de passer un mauvais quart d'heure. Et oui, je suis le chef.

Je passa devant elle et lui prit délicatement le menton. J'examina lentement son visage, particulièrement ses yeux. Tant de mystère... C'en était envoutant. Quand je parla, c'était d'une voix que je ne me connaissais pas.

- Te tuer ? J'aurais trop de remords d'avoir tué une si jolie fille...

Je ne voyais pas pourquoi je lui cacherais ça. Certes, c'était mon ennemie. Mais une très, très, très belle ennemie... Je m'assit à côté d'elle. J'étais décidé à la tester.

-Tu croise vraument que je ne te laisseraus pas faire si tu me faisais quoi que ce soit

Elle me tutoyait, je ne voyais pas pourquoi je ne ferait pas de même, surtout que j'avais l'air plus agé qu'elle. Je l'observa longuement. Serait-ce... Je secoua la tête. Non.

- Prenons tes questions dans l'ordre. Je joue à un jeu certes très dangereux, mais qui est à double tranchant. Peut-être que je cherche à me faire capturer qui sait ? J'assume l'entière responsabilité de mes actes. Moi, je n'ai pas d'armes, ni de médoc. Et le pouvoir, ta saleté de boss en a plus que moi. Certes, pas le même, mais un pouvoir. J'ai mes raisons de ne rien te faire. La prochaine fois que tu les appelle mes potes, et malgré ce que j'ai dit juste avant, tu risques de passer un mauvais quart d'heure. Et oui, je suis le chef

Je lui offrit un joli sourire. Il ne me faisait pas peur. Vraiment pas peur. Je le vis s'avançer vers moi et me prendre le menton. Je serra la mâchoire :

"-Lâche moi."

Je faillis avoir un haut le coeur en le voyant m'étudier. C'était les rôles invérsés. Je planta mes yeux dans les siens. Il comptait me faire quoi?

- Te tuer ? J'aurais trop de remords d'avoir tué une si jolie fille...

Je ne releva même pas le compliments.

"-Lâche. Moi"

Je releva la main et la posa son son poignet de sa main qui tenait mon menton. Il me relâcha -enfin- et s'asseya à côté de moi. Je le dévisagea. Qu'est-ce qu'il me voulait à la fin..? Et moi, là, comme une conne, qui arrête pas de le mater. Oh, mon dieu, tuez moi.
Je soupira.

-Tu crois vraiment que je ne te laisserais pas faire si tu me faisais quoi que ce soit?

Un petit sourire étira mes lèvres et j'haussa un sourcil :

"-Y'a des cons partout. On sait jamais. Et j'aimerais que t'arrêtes ce que t'as fais tout à l'heure. Avec.. Mon menton. S'teuplaît. Ensuite. Je suis pas du genre à être hargneuse envers le Freedom, tant qu'ils m'ont rien fait personnelement, biensûr..."

Pour mon menton, si je voulais qu'il ne recommençe pas.. euh... Benh. EN GROS. 'es pour pas que je l'embrasse

Oh , mon dieu ça se trouve il lit dans les pensées. Je pâlis.

"-Tu lis pas dans les pensées j'éspère..."

Imaginez si..Oh non, y'a pas intêret.

-Y'a des cons partout. On sait jamais. Et j'aimerais que t'arrêtes ce que t'as fais tout à l'heure. Avec.. Mon menton. S'teuplaît. Ensuite. Je suis pas du genre à être hargneuse envers le Freedom, tant qu'ils m'ont rien fait personnelement, biensûr...

Je souris. Une très, très, très belle ennemie pas totalement ennemie. J'aurais moins de remords si je faisait... Je secoua la tête, de plus en plus violemment. Je ferais quand même pas ça !

- Je ne suis pas non plus hargneux envers les T-Corp. Je leur rends la pareille, c'est tout.

Le fait qu'elle me demande d'arrêter de la toucher me donnait envie de recommencer. De plus, elle n'avait pas l'air convaincue... Mais bon. Elle m'a dit d'arrêter. Sans la toucher, je planta mon regard dans le sien.

- Tu m'en veut, Julie Crewed. Je ne sais pas pourquoi, mais tu m'en veux.

Comment je connaissais son nom ? Disons qu'on était plutôt bien informés en e qui concernait les ennemis. M'enfin, j'avais à peine murmuré. Donc elle n'avait certainement pas entendu. Elle se mit à rougir soudainement. Je la regarda, intéressé.

-Tu lis pas dans les pensées j'éspère...

Je me retint d'éclater de rire.

- Je n'ai pas besoin de ça.

Là-dessus, je plongea mon regard dans le sien. De très beaux yeux... Je lui prit les mains. J'allais faire une... Trop tard. Sans lui laisser le temps de réfléchir, j'avais collé mes lèvres aux siennes. Ce baiser avait une saveur toute particulière. Au bout d'un moment, je me recula.

- Je... Suis désolé.

Je la regarda un instant, instant qui parut durer une éternité. Qu'est-ce que je pouvais être con parfois... Tout le temps en fait. Je baissa les yeux. J'avais... Comment dire... Cassé l'ambiance ? Ce qui était sûr, c'est que nous étions tous les deux gênés. Elle essaya de sortir quelques mots, mais rien ne passa ses lèvres. Je prit ma tête dans mes mains. Qu'est-ce qu'il me prenait de tomber amoureux de l'ennemi ? Je secoua la tête. Non, non et non ! Ce n'était pas de l'amour ! C'était... Je la regarda à nouveau, essayant de me trouver un argument valable. C'était juste qu'elle était... Magnifique et que... J'avais envie d'essayer ? Je secoua à nouveau la tête. Non. Il fallait que j'accepte la... Chose. J'aimais cette fille, cette T-Corp que j'avais croisé il y a quelques minutes et avec laquelle je n'ai échangé que quelques paroles, pas très gentilles qui plus est.

- Je... Oublie ça s'il te plaît.

Oui. Malgré ce que je croyais ressentir pour elle, c'était mieux qu'on ne se voit plus jamais. Dans ma tête, je prévoyais déjà les plans pour l'éviter à tout prix. Au bout d'un moment, passé entre réfléchir et l'admirer, je me leva. Cela faisait cinq bonnes minutes que le silence s'était installé, exception faite de mon intervention. M'enfin.

- Bon, eh bien... J'ai des occupations, je suppose que tu en as, donc je te propose d'en rester là...

J'ai failli rajouter "pour le moment". Mais cela aurait planté mon test. La suite des événements dépendait d'elle. Si elle me demandais de rester, et peut-être allait plus loin, alors j'étais heureux. Enfin, je sentais que je le serais. Si elle me laissait partir... Alors je pouvais lui dire adieu. Je décida de lui envoyer un ultimatum.

- La balle est dans ton camp, Julie.